On dirait que la compagnie maritime d’Othmane Benjelloun Africa Morocco Line (AML) va finir comme les précédentes tentatives de relancer le pavillon marocain.
Après la compagnie maritime Naveline, qui n’a pu survivre à sa première campagne en 2015, il semblerait qu’AML ne fasse pas mieux, puisque celle-ci rencontre plusieurs difficultés depuis son lancement.
Ainsi, après avoir abandonnée la ligne Nador/Almeria qu’elle n’est arrivée à exploiter que durant deux mois, la compagnie maritime vient de retirer de sa flotte le premier navire qu’elle a marocanisé et qui a été inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le navire Diagoras.
A ce jour, la compagnie maritime n’a pu atteindre aucun des objectifs qu’elle s’était fixée : les lignes Nador/Sète, Tanger Med/Sète ou Tanger Med/Gênes sont restées des vœux pieux. La marocanisation des équipages lui aussi est un objectif que la compagnie n’a pas pu tenir puisque la plus part des équipages sont grecs avec des salaires mirobolants.
L’absence d’une autorité compétente pour veiller au respect des engagements pris par les compagnies maritimes semblent aujourd’hui le plus grand défi à relever par le secteur.
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