La gestion des eaux de ballast et les espèces envahissantes en Méditerranée

Sécurité Maritime
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Un webinaire sur la Convention de l'OMI sur la gestion des eaux de ballast (BWM) et son application dans la région méditerranéenne, dans le contexte de la pandémie mondiale, a permis de sensibiliser, d'améliorer les connaissances et de partager les meilleures pratiques sur la mise en œuvre de la Convention.

Selon une récente étude du REMPEC*, on estime que les espèces non indigènes introduites par les navires représentent 26 % de toutes les espèces introduites en Méditerranée. Au cours des dix dernières années, le nombre d'espèces en mer Méditerranée n'a cessé d'augmenter, ce qui représente une menace importante pour l'homme en termes de santé et d'activités récréatives ainsi que pour les environnements et les espèces indigènes de la région.

En accord avec le thème de la Journée mondiale de la mer pour 2020 : "Un transport maritime durable pour une planète durable", quelque 69 participants de divers ministères, départements, agences et autres parties prenantes ont pris part à l'événement (23 septembre).

Le webinaire est le premier à être organisé en ligne par le REMPEC. Il comprend un aperçu de la Convention BWM et met à jour les participants sur les révisions de la stratégie méditerranéenne BWM en ce qui concerne les changements dans les réglementations internationales, depuis l'entrée en vigueur de la Convention BWM en 2017. Les connaissances ont été partagées sur la préparation d'une Stratégie méditerranéenne pour la prévention et la lutte contre la pollution marine par les navires (2022-2031), et un examen des orientations relatives à l'indicateur commun sur les espèces non indigènes du Programme de surveillance et d'évaluation intégrées et des critères d'évaluation connexes pour la mer Méditerranée et le littoral (IMAP).

La nécessité d'une approche unifiée pour traiter les problèmes des eaux de ballast et des espèces envahissantes dans la région méditerranéenne a été soulignée dans les présentations faites par l'Organisation maritime internationale, la Commission de protection du milieu marin de la Baltique, le Centre d'activités régionales pour les zones spécialement protégées (CAR/ASP) et le projet ODYSSEA, ainsi que par les représentants des 16 parties contractantes à la convention de Barcelone.