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L'ASMEX appelle à une politique commerciale ouverte, durable et équilibrée entre le Maroc et l'UE

Commerce Exterieur
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Donner un nouvel élan au partenariat Maroc-Union européenne.

L'Association des exportateurs marocains (ASMEX) a reçu mardi 6 juillet l'ambassadeur de l'Union européenne au Maroc, Claudia Wiedey, pour lui faire part des attentes et recommandations des exportateurs marocains, et pour initier un partenariat efficace et constructif en vue de développer une politique commerciale ouverte, durable et équilibrée entre le Royaume du Maroc et l'Union européenne.

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre du "Pacte de modernisation du commerce et de l'investissement", vise à donner un nouvel élan au partenariat Maroc-UE.

En marge de cette réunion, qui s'est tenue en présence des membres du Conseil d'administration et des présidents des commissions de l'ASMEX, le président de cette organisation, Hassan Sentissi El Idrissi, a souligné l'importance de la participation des exportateurs à cette réflexion sous l'impulsion des partenaires commerciaux historiques du Maroc.

Il a indiqué que "ces entretiens représentent une opportunité intéressante pour partager avec les représentants de l'UE tout le potentiel de l'offre exportable marocaine".

Ces échanges sont également l'occasion de "mettre sur la table un certain nombre de propositions concrètes et pratiques faites par les exportateurs pour rendre cet accord encore plus efficace et plus ouvert sur les questions post-Covid", a-t-il poursuivi.

Pour Claudia Wiedey, cette réunion est le début d'une coopération prometteuse avec les exportateurs marocains représentés par l'ASMEX, dans la mesure où elle jette les bases d'une nouvelle stratégie commerciale entre le Maroc et l'Union européenne.

"A ce stade, nous devons aller au fond des choses et définir ensemble les points intéressants à développer pour construire une relation commerciale moderne, efficace et durable", a-t-elle déclaré.

Notons que cette importante initiative permettra de relever les défis actuels, notamment les changements rapides observés dans le commerce international, qui nécessitent la prise en compte de nouveaux paradigmes tels que la réorganisation de la chaîne de valeur, le développement exponentiel de l'économie numérique et la nécessaire décarbonisation de l'industrie.

Il convient de noter qu'après la pandémie de Covid-19, qui a affecté négativement le commerce bilatéral, cette rencontre intervient également dans un contexte économique et commercial difficile.

Pour sa part, Aziz Mantrach, vice-président de l'ASMEX et initiateur de cette importante rencontre pour l'offre exportable nationale, a déclaré que "l'UE est un marché important pour le Maroc avec un atout important de proximité".

Cependant, il a indiqué que "nous devons mener ensemble une véritable réflexion pour chasser les barrières douanières et faciliter et fluidifier les procédures afin de permettre aux produits marocains de pénétrer davantage les marchés des pays européens".

Il est à noter que l'ASMEX a proposé au cours de cette réunion de travail quelques suggestions que les différentes commissions ont été chargées, chacune dans sa spécialité, de suivre en faisant remonter les doléances des exportateurs et les recommandations de l'Association lors des entretiens.

Dans ces propositions, il a été fait référence à la reconnaissance mutuelle des différents documents du commerce extérieur (certificats de contrôle, certificats d'origine, etc...) entre les deux parties et l'utilisation de la nouvelle technologie blockchain pour les authentifier et les partager.

L'ASMEX a estimé qu'il sera également bénéfique pour le pavillon marocain d'ajouter des modes diversifiés et renforcés de transport maritime, terrestre et aérien et de signer des accords de transport avec l'Union européenne au niveau de Bruxelles plutôt qu'au niveau de chaque pays européen.

Autres propositions faites lors de ces entretiens : l'appui et l'encadrement des entreprises marocaines pour assurer la conformité des biens et services avec le marché européen.

"Cette rencontre n'est que le début d'un processus de réflexion commune qui nous permettra de reconstruire nos relations commerciales et de voisinage dans le contexte post-Covid", a conclu l'ambassadeur de l'UE.

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