Le MSC amplifie l’appel lancé par le Pacte mondial des Nations Unies en faveur d’un cadre réglementaire adapté à l’OMI pour accélérer l’utilisation de carburants carboneutres

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Lors de la réunion de haut niveau sur les océans pour l’avenir du Pacte mondial des Nations Unies (PMNU) qui s’est tenue aux Nations Unies à New York le 23 septembre, des chefs d’entreprise du secteur maritime, des ports, des sociétés énergétiques et des banques ont appelé les États membres de l’Organisation maritime internationale (OMI) à soutenir un cadre réglementaire mondial qui accélère les efforts de l’industrie maritime vers la neutralité carbone d’ici 2050.



Une fois de plus, les PDG des plus grandes compagnies maritimes, dont le PDG de MSC, Soren Toft, ont conjointement appelé l’Organisation maritime internationale (OMI) à convenir et à mettre en œuvre des réglementations efficaces pour réduire l’écart de prix entre les carburants marins conventionnels et les carburants marins à zéro émission nette de GES, y compris le GNL biologique et synthétique. À l’heure actuelle, les carburants à faibles émissions semblent 2 à 5 fois plus chers que les carburants conventionnels.

Cet appel à l’action lancé par les plus grandes compagnies maritimes du monde intervient juste avant que le Comité de protection de l’environnement marin (MEPC) de l’OMI ne se réunisse à la fin du mois de septembre, où il s’apprête à affiner différentes propositions en matière de normes mondiales sur les carburants et de tarification du carbone et des GES, y compris la manière de la facturer, qui la collecterait et quels carburants sont considérés comme à faible teneur en carbone et à faibles émissions de GES.

MSC a pleinement soutenu et s’est engagée à une décarbonisation nette d’ici 2050. À ce titre, la stratégie de renouvellement de la flotte de MSC comprend plus de 100 porte-conteneurs GNL bicarburant en commande et plus de 300 modernisations déjà mises en œuvre sur l’ensemble de la flotte existante. La technologie permettant aux flottes d’aujourd’hui de fonctionner avec des carburants carboneutres existe déjà, mais la production et l’infrastructure évolutives empêchent toujours l’accessibilité à ces carburants.

MSC espère qu’un consensus clair émergera au MEPC de l’OMI, un consensus qui concilie ambition et pragmatisme, et envoie un signal fort que les gouvernements sont prêts à s’aligner sur l’engagement de l’industrie du transport maritime en faveur du changement.

Les délégués à la réunion ont également exprimé que les réglementations doivent être justes, inclusives et ambitieuses. L’élément humain est un élément crucial de la décarbonisation du transport maritime d’ici 2050, car ce sont les marins qui devront faire fonctionner en toute sécurité des moteurs fonctionnant avec des carburants carboneutres. Par conséquent, le perfectionnement des équipages sera essentiel pour atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

La réunion de haut niveau sur l’océan du futur a également montré la nécessité d’assurer une économie durable et résiliente, capable de s’adapter aux perturbations mondiales. Depuis des décennies, les opportunités commerciales et le secteur du transport maritime de ligne permettent aux communautés d’accéder à des marchés bien au-delà de leurs côtes.

Les événements perturbateurs survenus au cours des cinq dernières années ont mis en évidence l’importance de la navigation commerciale pour le commerce mondial. Un régime réglementaire adapté au secteur maritime, qui combine les exigences fondamentales pour les carburants du futur, ainsi que la tarification du carbone par le biais d’un élément économique, sera essentiel pour combler l’écart entre aujourd’hui et demain et, en fin de compte, catalyser le développement et l’adoption de carburants carboneutres.