CANDY Hoover Group, le spécialiste italo-américain de l’électroménager, donne naissance à sa première filiale au Maroc. Basée à Casablanca, Candy Hoover Maroc aura pour mission de développer et booster la commercialisation des marques Candy, Hoover et Rosières sur le marché africain.
La force de frappe du groupe réside dans les catégories Lavage (lave-linge et lave-vaisselle) ainsi que l’encastrable. Quant à la cuisson, elle bénéficie de l’apport des usines Rosières en France rachetées par le groupe en 1988. «La catégorie froid est quelque peu orientée vers la consommation européenne avec le label A+ pour les congélateurs», précise Marco Corno, DG du groupe. Pour l’efficacité énergétique, l’Europe a, rappelons-le, généralisé les appareils labellisés de classe A+ et A++. Sauf que la majorité de l’offre au Maroc se résume au «label C». Ceci-dit, Candy Hoover Maroc ambitionne d’orienter les ménages vers les appareils à faible consommation.
Pour son lancement, Candy Hoover compte mettre les bouchées doubles sur le SAV. Ainsi, une vingtaine de centre SAV agréés sont déjà opérationnels. «Une formation spécifique sur nos produits a été prodiguée, une hot-line dédiée au consommateur final a également été mise en place», soutient le DG. Les produits Candy & Hoover sont répartis «A Brand». «La communication sera donc une étape importante pour en asseoir la notoriété au Maroc. L’origine, le design et les options disponibles dans notre sélection de gamme sont parfaitement adaptés à ce positionnement», explique le management. Dans un deuxième temps, la filiale marocaine aura comme objectif de développer les implantations dans la région Maghreb et Afrique francophone.
Côté distribution, elle sera confiée principalement aux magasins spécialisés tels Electroplanet, Le Tangérois ainsi que les grandes surfaces (Marjane, Carrefour…)
Candy Hoover dispose d’un réseau mondial relayé par 39 filiales et 8 usines en nom propre. Fort de ses 8.000 collaborateurs, le groupe revendique un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros en 2010.
"Article Paru dans l'economiste du 24 juin 2011"