Il semblerait bien que les lignes commencent à bouger, après deux années de gestation, les prémices d’une nouvelle relance du secteur du transport maritime devient de plus en plus perceptible.
La récente annonce du patron du Groupe OCP de la possibilité d’une mutualisation du fret maritime dans le vrac solide et qui doit profiter au pavillon national n’est surement pas fortuite, surtout venant d’un patron dont chaque déclaration est une stratégie en soi.
De même, l’accouchement même difficile de l’AMI sur le transport maritime à passagers malgré tous les reproches qu’on peut lui faire est un avancement en soi. Il a ainsi permis la naissance officielle d’une nouvelle compagnie maritime nationale, qui pourra à termes gagner en expérience et maturité.
La problématique des surestaries qui a mobilisé tous les acteurs aussi bien privés que publics et la dimension des débats laisse également présager d’une prise de conscience de l’Etat vis-à-vis de la chose maritime.
La restructuration en cours du Groupe IMTC, même si elle se fait dans la douleur, reste néanmoins un signe sur un possible redémarrage de l’activité du leader national en transport maritime.
Aujourd’hui plus que jamais, un nouvel horizon se dessine pour le secteur du transport maritime national, mais le défi majeur auquel il sera confronté, réside dans la capacité des acteurs publics et privés à se réinventer un nouveau modèle de gouvernance.
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