La récente décision du département de la pêche maritime de suspendre provisoirement la pêche au poulpe entre les parallèles 24° et 25° du 13 novembre au 3 décembre 2013 est venue trop tard selon plusieurs marins.
Ainsi, alors que la plupart des gens mer n’ont cessé d’alerter depuis les premiers jours d‘ouverture de la compagne de pêche au poulpe d’automne, qui a démarré le 1er novembre, sur le fait que le stock de poulpes était encore constitué de juvéniles, l’INRH et le département de la pêche se sont bornés à nier cette réalité.
Heureusement ou malheureusement, l’ampleur du massacre qu’a connu pendant les douze premiers jours le stock de juvéniles de poulpes et la pression des marins marocains a poussé le département de la pêche à une sorte de fuite en avant, puisqu’au lieu de prendre une décision courageuse de stopper la compagne poulpiere, nos responsables ont préfère trouvé un bouc émissaire en suspendant la pêche poulpiere pour le segment de la pêche artisanale.
La question qui se pose aujourd’hui, est comment le département de la pêche et l’INRH peuvent ils appeler à protéger nos ressources halieutiques et assurer leur durabilité, si eux-mêmes ne peuvent pas prendre des décisions qui sont de leur ressort pour mettre en œuvre cette politique.