Parmi les dispositions phares de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par le Ministère de l’Equipement et du Transport pour l’exploitation des services de transports maritimes des personnes et véhicules et de transport mixte , sur les lignes reliant, le Maroc à l’Espagne, la France et l’Italie, celles relatives au profil des nouveaux opérateurs et leurs tailles.
Ainsi, il a été clairement spécifié que les compagnies maritimes à créer doivent être de droit marocain avec au moins 50% de leur capital détenu par des personnes physiques marocaines ou des personnes morales de droit marocain contrôlées par des intérêts marocains.
Les lignes maritimes qui devront relier les ports marocains à plus de 18 ports européens ont été reparties en cinq lots mais ne pourront être opérées par un même opérateur. Ainsi, cinq compagnies maritimes seront chargées de se repartir le trafic maritime entre le Maroc et l’Europe.
Ce choix, vise probablement à éviter le scénario catastrophe de la faillite du groupe COMARIT et COMANAV FERRY, qui a entrainé avec lui l’arrêt de l’ensemble de la flotte nationale dans le transport à passagers.
Le règlement de la consultation a également introduit plusieurs dispositions tendant à favoriser les entreprises nationales surtout dans la maintenance et la réparation de cette nouvelle flotte de navires qui devra être nécessairement sous pavillon marocain et embarqués des équipages nationaux expérimentés, une manière indirecte de favoriser le recrutement des marins de la COMARIT et la COMANAV FERRY.