Serait-ce la réponse du berger à la bergère, en décidant d'une manière unilatérale mais souveraine, de fermer la frontière douanière entre Melilla et Nador depuis le 31 juillet, le Maroc a asphyxié l'économie de cette ville marocaine occupée par l'Espagne, mais il était loin de se douter que la réponse allait vite venir du côté espagnol.
Et celle-ci ne s'est pas faite trop attendre, profitant du pic de la phase retour de l'opération Marhaba 2018, les autorités espagnoles ont effectué une opération shutdown de la traversée et cela en multipliant les contrôles aux frontières des passagers ce qui a considérablement ralentit leur débarquement des navires à leur arrivée à Algeciras.Résultat de cette opération des navires immobilisés plus longtemps dans le port espagnol et avec moins de rotations.
Ceci a eu pour conséquence également moins de départ de navires du port de Tanger Med et des passagers qui s'entassent dans le port avec la situation qu'on connaît.
Il faut dire que les espagnoles ont bien étudier leur coup, puisque les autorités marocaines ne peuvent pas leur demander d'abandonner les contrôles aux frontières, ni de les accélérer, puisque c'est une question de souveraineté comme dirait l'autre.
En tout cas, il est évident que notre voisin espagnol est entrain d'asseoir son contrôle sur le Détroit Gibraltar et cela en étant le véritable régulateur du trafic et cela grâce à ces ports et sa flotte de navires.
Le Royaume quant à lui et malgré les ports de Tanger Med et Tanger Ville reste, sans une véritable flotte de navires à passagers à la merci de son voisin du Nord.