Un candidat autoproclamé à la direction de l’ISEM

Marine Marchande
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Les jeux sont faits, faites vos jeux. Il semblerait bien que l’appel à candidatures pour le poste de Directeur de l’ISEM fasse de plus en plus l’objet de spéculations. Ainsi, alors que plusieurs candidats de qualité ont montré un intérêt certain pour participer à la course à la direction de l’ISEM dans une logique de « que le meilleur gagne », un des candidats, relevant de  l’ancienne génération de responsable de l’Etat ne semble pas l’entendre de cette oreille.

Celui-ci, mène tambour battant une campagne pour la promotion de sa candidature, ce qui reste d’ailleurs son droit le plus naturel, mais non pas en s’appuyant sur son bilan, sa compétence ou même son expertise, mais plutôt, comme il l’a toujours fait d’ailleurs durant toute sa carrière, grâce à ses différents réseaux d’influence.    

Le département de l’équipement et du transport dont la nouvelle équipe dirigeante ne peut être taxée de connivence avec l’ancienne élite administrative, a toute fois montré des signes qui peuvent prêtés à confusion.  Ainsi, le cahier des charges qui régit l’appel à candidatures, a subit un changement inquiétant de l’une de ses dispositions les plus pertinentes.

Dans la première version transmise aux candidats, il a été noté que le cahier des charges explicitait les critères de sélection du candidat, à ce titre, il a été précisé que :

Le candidat doit avoir :

Un diplôme supérieur (Master, ingénieur,….)

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Age pour mandat (sortie en retraite après mandat de préférence)

Or, à la lecture de la deuxième version du cahier des charges de l’appel à candidatures, ces critères ont été tout simplement écartés, pour ne garder qu’une formule vague à savoir « la sélection et le classement des candidats sont opérés sur la base des qualifications généralement requise pour assurer de pareilles hautes fonctions. »

Le lobbying de notre ami candidat autoproclamé, qui ne répondait pas aux critères de sélection objective pour un institut de cette dimension, semble avoir fait son effet. Mais pour autant pourra-t-il convaincre la commission qu’il est «  le bon homme au bon endroit », l’avenir nous le dira ?