Marsa Maroc et CMA Terminals déposent un projet de création d’entreprise commune : le Conseil de la Concurrence publie les éléments clés

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Le Conseil de la Concurrence a rendu public un communiqué relatif à la notification d’un projet de concentration économique portant sur la création d’une entreprise commune entre la Société d’Exploitation des Ports SA (Marsa Maroc) et CMA Terminals SAS. Cette démarche s’inscrit dans le cadre légal défini par la loi n°104-12 sur la liberté des prix et de la concurrence, ainsi que par son décret d’application n°2-14-652.

Conformément aux obligations réglementaires, le Conseil met à disposition du public un résumé non confidentiel de l’opération, élaboré à partir des informations transmises par les entreprises notifiantes. Celles-ci demeurent seules responsables de l’exactitude des données fournies, qui ne préjugent ni de l’analyse définitive du Conseil ni de la complétude du dossier examiné.

Un partenariat stratégique dans les services portuaires

Le projet communiqué au Conseil concerne la création d’une entreprise commune destinée à intervenir sur le marché des services de terminaux à conteneurs, un segment clé de la logistique portuaire internationale.

Les deux sociétés impliquées présentent des profils complémentaires :

  • Marsa Maroc, acteur de référence de l’exploitation portuaire au Maroc, opère dans la majorité des ports commerciaux du Royaume et dispose également d’une implantation au port de Cotonou au Bénin.
  • CMA Terminals SAS, filiale du groupe CMA CGM, est spécialisée dans le développement, la conception et l’exploitation de terminaux à conteneurs à l’échelle mondiale.

Le projet vise spécifiquement l’aménagement, l’équipement, l’exploitation et la maintenance de l’activité conteneurs du Terminal Ouest du complexe portuaire Nador West Med, l’un des chantiers structurants du secteur maritime national.

Ouverture de la période de consultation publique

Comme prévu par la réglementation, le Conseil de la Concurrence invite les parties tierces à formuler leurs observations éventuelles dans un délai de dix jours à compter de la publication du communiqué, soit jusqu’au 24 novembre 2025.

Cette étape de consultation s’inscrit dans le processus d’instruction visant à garantir la transparence et la conformité de l’opération aux règles de concurrence, avant toute décision finale.