Ramadan est le mois de consommation par excellence. Comme le veut la tradition, les stocks alimentaires des ménages doivent être rempli de toutes sortes de denrées, à l’approche de ce mois sacré. Entre céréales, légumineuses, produits laitiers et fruits secs, les œufs restent l’un des aliments indispensables à la table marocaine.

Les mots ont leurs poids. «Une concurrence sévère», tels sont les charges qui pèsent contre le secteur de la grande distribution.
Le Conseil de la concurrence a été saisi à Rabat par l’Union générale des entreprises et professions (UGEP). Son président, Moncef Kettani, se dit «surpris» de constater que le Conseil répond à sa demande.

Voilà une filière à fort potentiel mais qui peine à décoller. L’apiculture reste dominée par l’élevage traditionnel à faible productivité. En une année normale, la production moyenne du miel atteint 3.500 à 4.000 tonnes avec un rendement moyen par ruche moderne de 25 kg et de 3,5 kg pour les ruches traditionnelles.

Les pénuries de lait pendant Ramadan sont bien loin. Se basant sur les prévisions de consommation, les industriels planifient maintenant leurs productions en vue d’assurer un approvisionnement régulier du marché durant le mois sacré où une famille consomme en moyenne 21,6 litres contre 15,1 litres pendant un mois normal.