Les efforts pour accélérer le projet du tunnel de Gibraltar se renforcent dans le contexte des relations dynamiques entre le Maroc et l'Espagne. Les médias espagnols signalent que la liaison sera exclusivement ferroviaire, en faisant de ce chantier un point stratégique prioritaire, notamment en vue de la Coupe du monde 2030 organisée conjointement par le Maroc, l'Espagne et le Portugal.
Le projet du tunnel de Gibraltar commence à prendre forme, selon les médias espagnols, avec une orientation majeure vers la connexion ferroviaire entre le Maroc et l'Espagne. Les récents rapports médiatiques annoncent le lancement imminent de ce projet, qui est envisagé comme l'une des plus grandes réalisations d'ingénierie civile de l'histoire, apportant une avancée significative en termes de logistique et ayant un impact majeur sur les coûts de transport et la rationalisation des infrastructures.
D'après "La Razón", le tunnel de 40 km reliant les deux pays ne sera pas ouvert à la circulation des véhicules, mais sera plutôt dédié au transport de passagers et de marchandises via des trains navettes spécialement conçus, en plus des trains conventionnels pour les passagers et les marchandises. Le tunnel s'étendra sur 38,7 km, dont 27,8 km sous l'eau, reliant deux terminaux distants de 42 km.
Selon "AS", le choix de transporter les véhicules par train s'explique par le caractère encombré du détroit de Gibraltar, connu comme un goulot d'étranglement pour le trafic maritime. Cette méthode vise à éviter les embouteillages dans la région. Bien que le projet ne soit pas finalisé, "Secegsa", l'entreprise espagnole en charge, estime que le tunnel pourrait être opérationnel entre 2030 et 2040.
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