Le Gazoduc Africain Atlantique, vecteur d’intégration régionale et de coopération énergétique

Mme Benkhadra a souligné que les initiatives royales pour l’Afrique visent à renforcer la coopération bilatérale et multilatérale, en rapprochant économiquement les pays du continent et en favorisant leur souveraineté énergétique.

Selon elle, ce mégaprojet permettra :

• de répondre à une partie des besoins en énergie et en électricité de 13 pays africains, représentant près de 400 millions d’habitants,
• de stimuler le développement de secteurs industriels structurants, notamment les industries minières,
• et de positionner l’Afrique comme un acteur clé de la sécurité énergétique mondiale, notamment pour l’Europe à travers la diversification de ses approvisionnements.

Sur le plan opérationnel, la Directrice générale de l’ONHYM a indiqué que des avancées notables ont été réalisées en matière d’études d’ingénierie et d’impact environnemental, ajoutant que toutes les conditions de réussite sont désormais réunies. Elle a rappelé que les prochaines étapes concernent l’accélération du projet après la signature du traité y afférent et la création de la société dédiée à son suivi.

Cette table ronde, qui a également réuni Tarik Hammane, Directeur général de l’ONEE, a permis d’échanger sur la portée géostratégique du gazoduc et ses retombées sur la dynamique économique régionale.

Mme Benkhadra a conclu en affirmant que, grâce à sa position géostratégique, ses interconnexions existantes et ses projets en cours (Gazoduc Africain Atlantique, hydrogène vert et interconnexions africaines), le Maroc se positionne comme un corridor énergétique et un pont stratégique entre l’Afrique et l’Europe.

La rencontre s’est déroulée en présence de Samira Sitail, ambassadrice du Maroc à Paris, de Sylvie de Gaetano, maire de Trouville-sur-Mer, ainsi que d’élus, d’universitaires et de chercheurs.