La vacance depuis bientôt plus de neuf mois du poste de Directeur de la Marine Marchande, laisse aujourd’hui perplexe plus d’un. Alors, que le secteur du transport maritime national traverse l’une de ses plus graves crises qui pourrait remettre en cause l’existence même du pavillon marocain, le département de tutelle ne semble guère presser de jouer son rôle comme autorité compétente.
Avec la privatisation de la COMANAV puis la libéralisation du trafic maritime, le gouvernement s’était résigné à se désengager d’une gestion directe du secteur au profit du privé. Mais aujourd’hui, il semble vouloir aller encore plus loin en se défaisant même de ses prérogatives en tant qu’autorité de régulation.
Comment expliquer alors, qu’au moment même où on nommait Mme Nadia LARAKI nouvelle directrice de l’ANP, l’autorité de régulation portuaire pour remplacer Mr BENJELLOUN promu secrétaire général du ministère de l’équipement et du transport, on n’ait pas songé à nommer du même coup un nouveau Responsable de la Direction de la Marine Marchande.
L’oiseau rare qui pourrait prétendre au poste serait-il aussi difficile à chercher et à trouver ? Il est vrai, que le poste de Directeur de la Marine Marchande a été jusque là plutôt de bon augure pour ses locataires qui ont pour la plupart connu des ascensions remarquables dans la suite de leurs carrières.
Serait-ce alors là, le nœud de l’histoire ? Au lieu de réfléchir en quoi le futur Directeur de la Marine Marchande pourra participer au développement et la promotion du secteur du transport maritime, on serait tenté de chercher en quoi ce poste pourra participer au développement et la promotion de la carrière d’un futur heureux locataire.
L’avenir seul nous le dira.
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