Durant la dernière décennie, l’Etat a entamé une restructuration au niveau de la politique maritime. Ceci s’est traduit par la libéralisation du trafic de lignes régulières du transport maritime et la suppression du régime d’autorisation pour l’affrètement des navires.
Ainsi sur le plan fiscal, les professionnels revendiquent la suppression de la retenue à la source de 10% appliquée aux redevances versées par les affréteurs Marocains aux armateurs étrangers. En effet, cette retenue représente une entrave à la compétitivité des opérateurs nationaux face à la concurrence des transporteurs étrangers qui ne sont pas soumis à celle-ci.
Dans le même cadre, le Comité Central des Armateurs Marocains rappel que la mise en place d’un régime fiscal incitatif propre aux armateurs à travers l’instauration de la taxe au tonnage permettra la redynamisation de l’investissement dans le secteur du transport maritime et la modernisation de la flotte nationale. Ce dispositif, permettra aux entreprises maritimes d’être imposées en fonction du tonnage des navires et non d’après les bénéfices et les pertes de leurs activités. Cette mesure a montré dans les pays ou celle-ci été appliquée une stabilisation des immatriculations voire même une légère augmentation dans le nombre des navires du pavillon.
Les professionnels du transport maritime rappel en outre que les mesures fiscales énoncées plus haut ne pourraient à elles seules améliorer la compétitivité de la flotte nationale, si celles-ci ne sont pas accompagnées par l’adoption rapide d’un cadre réglementaire plus moderne à travers un nouveau code de commerce maritime ainsi que le renforcement des moyens de la Direction de la Marine Marchande pour en faire une autorité de régulation forte du secteur.
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