Après une première édition qui a tenu toutes ses promesses, l’ACOPM revient une nouvelle fois à l’organisation des Journées Nationales des Capitaineries des Ports du Maroc « JONACA2 ». Dans un entretien avec MaritimeNews le CDT LOUKILI, Président de l’association nous en dévoile les secrets.
Les Rendez-vous annuels de l'ACOPM sont devenus des moments forts pour la communauté maritime et portuaire national et international, à quoi est ce du à votre avis?
Tout d’abord c’est une fierté pour nous d’entendre cela, mais je pense que la communauté portuaire a bien compris les objectifs de l’ACOPM qui vise à mettre à contribution l’expertise et l’expérience de ses adhérents et ses partenaires pour la promotion du secteur portuaire et maritime.
En effet, en 2009 nous avons reçu 200 invités et en 2010 nous en avons reçu 220, cette année à une semaine nous avons déjà 220 confirmations, cela prouve que ce que nous faisons est bien suivi et surtout bien apprécié.
Je pourrais ajouter aussi que la méthodologie de l’ACOPM dans l’organisation de ces journées est participative, car elle essaie d’impliquer les professionnels portuaires dans le processus organisationnel, depuis le choix du sujet à traiter jusqu’à l’aboutissement de la journée.
A titre d’exemple, Cette année nous avons réussi à intégrer dans le comité d’organisation : en plus de nos deux partenaires stratégiques ANP et TMSA,
• Société Shell du Maroc ;
• Association Marocaine pour la Logistique « AMLOG »;
• Comité des Assurances Maritimes du Maroc « CAMM »;
• La Direction de la Marine Marchande ;
• Institut Supérieur d’Etudes Maritimes « ISEM »;
• Comité Central des Armateurs Marocains « CCAM »;
• Collège des Experts Maritimes du Maroc « CEMM »;
• La Station de Pilotage de Casablanca et Jorf Lasfar
Cette année, nous avons aussi eu la chance d’avoir sept partenaires media dont deux étrangers,
Autre facteurs positifs
- La qualité des sujets traités qui suivent une certaine logique imposée par le comité d’organisation et les directives des adhérents.
- La qualité des intervenants
- La qualité des participants et des invités représentant trois continents.
Nous souhaitons avoir aussi la chance d’avoir la présence cette année de Monsieur le Ministre de l’Equipement et des transports à l’ouverture de cette journée.
Je veux saisir l’occasion pour remercier nos partenaires stratégiques, notre sponsor officiel (la société shell du Maroc), nos sponsors et nos partenaires media.
Vous avez choisi pour la deuxième édition de la JOURNEE NATIONALE DES CAPITAINERIES DES PORTS DU MAROC « JONACA 2 » le thème de " SURETE ET SECURITE PORTUAIRES: Exigences, Expériences et Enjeux économiques" pour quels raisons?
La réponse est simple, le bureau de l’ACOPM qui a décidé d’organiser la JONACA tous les deux ans lors de l’assemblée Général, essaie toujours de traiter un thème d’actualité
Cette année nous avons choisi de discuter de la sureté et de la sécurité car elles impliquent et intéressent à la fois le port, le navire et la marchandise.
Il y à lieu de rappeler que la sûreté et sécurité sont devenus des facteurs déterminants de compétitivité, car les ports pour être compétitifs en plus de la logistique et des infrastructures doivent assurer une exploitation sûre et sécurisée. Mais la déclaration d’un niveau de sûreté élevé peut aussi devenir un handicap à la compétitivité du port. Exemple le port de Tanger Med, je pense que l’Etat l’a légèrement handicapé par rapport aux autres ports de la méditerranée car il est le seul port de transbordement à déclarer le niveau de sûreté deux(2) , nous respectons la décision du comité nationale de sureté mais nous espérons a travers ce congrès mieux exposer et cerner les enjeux économiques de ces niveaux de sureté avec la présence de l’expérience canadienne , européenne et africaine.
Aujourd'hui les officiers des ports sont des acteurs majeurs de la réforme portuaire croyez vous qu'ils sont suffisamment impliqués dans ce chantier?
Bien sûr, tous les officiers de port sont impliqués dans le chantier de la réforme portuaire, pourvu qu’on veuille bien leur donner l’occasion de s’impliquer assez.
Nous espérons à travers notre association et ses commissions, faire valoir notre expertise pour mieux contribuer à faire avancer la réforme à la vitesse souhaitée par toute la communauté portuaire.
Aujourd’hui le secteur portuaire connait une évolution rapide qui requiert un effort considérable de la part des autorités portuaires, nous avons besoin de fédérer toutes les compétences et expertises dont nous disposons pour conduire et gérer cette évolution au lieu de la subir.
Je profite de cette occasion pour saluer la création en janvier 2011 du réseau des associations maritimes et portuaires du Maroc qui a pour ambition de fédérer l’action associative et de travailler au développement et la promotion du secteur maritime et portuaire, l’ACOPM est parmi les membres fondateurs de ce réseau.
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