Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait lancé en grande pompe l'année dernière le creusement d’un «nouveau canal de Suez» qui servira à fluidifier le trafic du canal existant, exigeant que ce projet de près de 3 milliards d’euros voie le jour dans un an. Ce nouveau canal aura pour objectif de 

fluidifier le trafic sur cette artère fondamentale reliant la mer Rouge et la mer Méditerranée, pour un coût de trois milliards d'euros.

Ce projet parallèle au canal de Suez - long de 193 km et achevé de construire en 1869 - doublera la voie d’eau existante sur 37 km et l’élargira et l’approfondira pour les 35 km.

Le but est d’augmenter la capacité du trafic sur cette artère fondamentale reliant la mer Rouge et la mer Méditerranée. Plusieurs ports seront également construits le long du canal historique.

Ce «nouveau canal», qui coûtera «4 milliards de dollars» (plus de 2,9 milliards d’euros).Le canal sera construit par «17 compagnies privées égyptiennes» sous la «supervision de l’armée», a poursuivi Al-Sissi. «Le projet devrait fournir un million d’emplois et fera de l’Egypte un centre industriel, logistique et marchand», a assuré Mohab Memesh, le chef de l’Autorité du canal de Suez.

L’actuel canal est une voie fondamentale pour le commerce international, mais l’attente est parfois très longue pour les navires qui ne peuvent pas s’y croiser par endroits. Quelques 16 600 bateaux y sont passés en 2013, pour un revenu annuel de plus de 5 milliards de dollars pour l’Egypte.