Baisse de 13,5 % des importations de blé au Maroc

Commerce Exterieur
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Un nouveau rapport du ministère américain de l'agriculture indique que les rendements céréaliers du Maroc pour l'année 2021-2022 sont nettement supérieurs à la moyenne, et que le pays importera moins de blé du marché international qu'en 2020.

Selon le rapport, "les importations marocaines de blé devraient revenir à des niveaux normaux au cours de l'année 2021-2022", et ne devraient pas dépasser 4,5 millions de tonnes (-13,5%) par rapport à l'année dernière.

Le ministère prévoit que le Maroc importera 4,5 millions de tonnes, principalement auprès des fournisseurs de blé tendre en France, en Ukraine et en Russie.

Parallèlement, le Canada devrait rester le principal fournisseur de blé dur du Maroc.

L'Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a lancé un appel d'offres pour l'importation de 363 636 tonnes de blé tendre en provenance des Etats-Unis, mais le rapport souligne que le blé américain reste "hors de prix" sur le marché marocain, en grande partie en raison de l'offre limitée.

Le rapport indique également que les rendements nationaux en blé et en orge ont augmenté à 5,06 MMT de blé tendre, 2,48 MMT de blé dur et 2,78 MMT d'orge en 2021,

"Cette performance de la récolte est principalement due à l'abondance des précipitations durant la saison de croissance, qui ont été supérieures de 32% à celles de l'année précédente", est-il précisé. "Les régions productrices de Chaouia, Abda, Haouz, Tadla et Sais ont enregistré des rendements supérieurs de 44% à la moyenne décennale."

Le ministère de l'agriculture prévoit que la valeur ajoutée agricole atteindra 14 milliards de dollars (130 milliards de dirhams), ce qui se traduirait par une croissance de plus de 18%.

Les responsables marocains ont déjà signalé une augmentation du rendement des cultures au début de l'année. Avec la hausse des indices alimentaires mondiaux, le Maroc gagnera probablement une plus grande influence régionale en tant que producteur de cultures de base, tout en diminuant sa dépendance aux importations de céréales étrangères. 

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