Le jus, un marché qui a encore énormément de potentiel, eu égard à la faible consommation/habitant (2l/hab/an) souffre encore d'une problèmatique simple mais cruciale: l'approvisionnement en matière première.
Chaque année, les industriels marocains sont contraints à importer une partie de leurs agrumes, car la production locale est très souvent orientée vers le marché de la consommation "de bouche". Ceci se passe surtout quand les prix au détail augmentent, et assurent à l'agriculteur une marge plus confortable que ce que lui proposent les industriels.
Quand à l'import, ces industriels sont confrontés sur ces dernières années à l'inflation des cours internationaux.
Ces contraintes, nombreuses, ont orientés certains industriels à s'intégrer en amont, en devenant propriétaires de fermes afin de ne plus dépendre des agriculteurs. D'autres choisissent, plutôt, de contractualiser avec des coopératives sur des longues périodes 3 à 5 ans, en fixant à l'avance le prix d'achat. Généralement, ces contrats sont associés à un accompagnement des agriculteurs pour améliorer leur productivité.
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