Le Sénégal et le Maroc pour une "Fédération Atlantique" capable de défendre les intérêts des professionnels africains du secteur maritime (ministre sénégalais)

Marine Marchande
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Le Sénégal et le Maroc ne ménageront aucun effort en vue de mettre sur pied une "Fédération Atlantique" apte à défendre les...

intérêts des professionnels africains du secteur maritime et à consolider la connectivité entre les pays de la région à travers l’ouverture de voies maritimes, a souligné dimanche à Dakar, le ministre sénégalais de la pêche et des affaires maritimes, El Ali Haydar.

Dans une déclaration à la MAP en marge de la clôture du 1er Salon Maritime de Dakar (SMD) placé sous le thème "Pêche et affaires maritimes : Enjeux et développement durable", M. Haydar, a ajouté qu’au terme d’une réunion de travail tenue entre les pêcheurs professionnels (industriels et artisans) du Sénégal et leurs homologues marocains ont convenu de mettre en synergie leurs efforts conjoints pour que cette structure puisse voir le jour.

A cet effet, il a été décidé de créer une commission qui sera pilotée au sud par le Sénégal, avec pour mission d’aller dans la sous-région, afin de fédérer les efforts et réunir les professionnels d’autres pays, tels que la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Gambie, le Sierra Léone, et la Côte d’Ivoire et les amener à adhérer à cette Fédération, a-t-il expliqué, relevant qu’une commission similaire sera créée au Maroc, dans l’optique d’aller à la rencontre de professionnels maritimes d’autres pays de la partie nord du continent.

Et d’ajouter que cette réunion a été aussi l’occasion pour les deux parties de se mettre d’accord pour se rencontrer, dans trois mois, à Nouakchott afin de pouvoir finaliser conjointement ce projet.

"Nous avons convenu ensemble de nous rencontrer, dans trois mois, en Mauritanie pour mettre en place cette Fédération qui va parler d’une seule voix pour l’Atlantique, pour que nous ressources ne soient pas pillées, et pour qu’elles soient surveillées pour nos générations futures et exploitées localement de manière à générer des revenus pour les populations de la région", a-t-il dit.

L’objectif également est que les ressources des pays de la région soient aussi exploitées durablement et que le transfert de produits et marchandises par voie maritime se développe au niveau régional, a-t-il expliqué, relevant que les pays de la région sont appelés, plus que jamais, à favoriser des taxations préférentielles pour permettre aux échanges commerciaux d’accroitre.

Et d’ajouter : "Nous partons du constat que nous partageons l’Atlantique central et nous partageons des lignes de transport maritime. Le Maroc et le Sénégal et les pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) doivent développer un commerce interrégional, de sorte à ce que nous serons dans la possibilité d’exploiter nos ressources de manière durable est intelligente".

Sur un autre volet, M. Haydar s’est largement félicité de la très forte participation du Maroc à ce Salon, à travers une délégation multisectorielle regroupant des acteurs publics et privés. Il a fait savoir également que "la Déclaration de Dakar" ayant sanctionné cette première édition du SMD, était une idée vivement encouragée par le Maroc, en la personne du ministre de l’Equipement et du Transport.

Dakar, 07 oct. 2013 (MAP) 

 

 

 

 

 

 

 

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