La compagnie nationale marocaine Royal Air Maroc (RAM) a annoncé trois nouveaux vols spéciaux pour le rapatriement des Marocains bloqués à l'étranger.
Royal Air Maroc a informé ses clients que deux vols de Liston à Agadir sont prévus le 22 décembre. La compagnie a également programmé un vol d'Istanbul à Agadir. Ces vols sont accessibles à tous les Marocains bloqués à l'étranger.
Les passagers éligibles sont les Marocains résidant au Maroc qui ont quitté le pays depuis le 1er septembre, ainsi que leurs conjoints et enfants qui les accompagnent.
Les passagers doivent présenter leur carte d'identité ou leur passeport avec une adresse au Maroc et un test PCR négatif effectué en moins de 48 heures.
Les vols de Royal Air Maroc font partie du plan spécial de la compagnie après que le Maroc ait décidé de suspendre les voyages aériens pour lutter contre la propagation du COVID-19.
La suspension des voyages est en cours du 29 novembre au 31 décembre. Il n'est pas encore certain que les autorités marocaines prolongent cette mesure.
Cette suspension a provoqué un tollé parmi les citoyens bloqués à l'étranger. En réponse, les autorités marocaines ont autorisé des vols spéciaux pour rapatrier les citoyens.
Après l'apparition du premier cas Omicron au Maroc, le gouvernement a décidé de suspendre les vols de rapatriement dédiés aux citoyens bloqués à l'étranger, à partir du 23 décembre.
Les citoyens doivent réserver leurs billets de retour conformément au programme d'urgence de Royal Air Maroc, car il n'y aura plus de vols de rapatriement après le 23 décembre, a indiqué le gouvernement.
Le Comité interministériel marocain de suivi du COVID-19 a déclaré le 15 décembre que cette décision est due à la situation épidémiologique préoccupante dans certains pays européens.
Le comité a également déclaré qu'il continuera à placer la préservation de la santé des citoyens au-dessus de toute autre considération.
Les passagers bénéficiant des vols de rapatriement seront confinés pendant sept jours dans des hôtels dédiés à cette mesure. Le gouvernement prendra en charge les frais d'hébergement dans les hôtels, tandis que les passagers devront payer leurs billets de rapatriement.
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