Maroc-Israël : Le lancement des liaisons aériennes prendra plus de temps que prévu

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Annoncé par Nadia Fettah pour février ou mars, le début des rotations aériennes entre les aéroports Mohammed V et Ben Gourion n'aura lieu qu'en avril au moins. Selon une source fiable, cela est dû au retard dans la signature de l'accord aérien entre le Maroc et Israël ainsi qu'à la situation sanitaire des 2 pays qui se préparent à vacciner leur population.

Après la visite d'une délégation américano-israélienne au Maroc, un communiqué de presse du cabinet royal avait annoncé des mesures imminentes pour permettre aux compagnies aériennes d'ouvrir des liaisons entre les deux pays pour transporter des touristes israéliens et des membres de la communauté juive marocaine.

Finalement, malgré l'optimisme affiché par le ministre des transports aériens et par plusieurs journaux israéliens qui comptaient sur le démarrage du trafic aérien entre les deux pays pour les mois de février ou mars, Medias24 apprend que les conditions administratives ne sont pas encore remplies.

La procédure administrative préliminaire n'est toujours pas achevée ; en effet, après avoir contacté, en vain, nos interlocuteurs au ministère des transports aériens et à la direction générale de l'aviation civile, une source fiable nous apprend qu'il n'y a pas encore eu d'accord aérien signé entre les autorités aéronautiques des deux pays, condition préalable au lancement des vols.

A ce jour, aucun communiqué des autorités publiques de tutelle (Ministère du transport aérien et MAC) mentionnant un accord n'ayant été publié, il ne peut y avoir de liaison Maroc-Israël.

La ligne n'a aucune chance d'être inaugurée le 16 janvier "Sans cette condition préalable nécessaire, la RAM ne pourra pas lancer de vols commerciaux entre les aéroports de Casablanca et de Tel-Aviv le 16 janvier, comme l'a déclaré une partie de la presse. "Sachant qu'il n'existe pas encore d'accord dûment formalisé par les gouvernements marocain et israélien, et encore moins de protocole validé par les deux autorités respectives en charge de l'aviation civile, personne n'est en mesure d'annoncer une date ou le nombre de fréquences.

Il en va de même pour le prix du billet, qui ne pourra être déterminé qu'à l'issue de la présente étude de marché.

"Compte tenu de la distance entre les deux pays, qui nécessite près de six heures de vol, la seule certitude à l'heure actuelle est que les liaisons seront bien assurées par les avions long-courriers Boeing Dreamliner", déclare notre interlocuteur, qui se dit surpris d'apprendre que cette information n'est pas fondée. Face à notre insistance à savoir combien de temps devrait durer la procédure de validation gouvernementale et administrative, notre interlocuteur avance qu'elle dépendra des exigences des deux parties, à savoir d'État à État et de l'aviation civile marocaine à l'aviation civile israélienne.

En attendant la signature d'un accord, les compagnies recherchent des partenaires sur place

"En attendant que l'accord soit finalisé et finalement signé, les compagnies aériennes israéliennes IEI Al Israel et !sail.) et nationales IRAM) recherchent des partenaires !handling, freight, security ! pour pouvoir rendre opérationnels leurs futurs vols vers les deux aéroports de Casablanca et Tel Aviv.

"Si avec le confinement en Israël et sa campagne de vaccination en cours, il est difficile de spéculer sur une date de lancement, celle-ci pourrait cependant aller très vite,- conclut notre source avec optimisme. au final, si ce report peut décevoir les compagnies touchées par la crise sanitaire, il est préférable d'attendre la fin de la campagne de vaccination, qui devrait être achevée en mars prochain en Israël et débutera bientôt au Maroc, avant de s'attaquer à un marché potentiel de 200.000 passagers.

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