En mai 2010, le Premier ministre avait donné le feu vert pour l’ouverture d’une «enquête lourde» sur le marché du beurre importé. La décision faisait suite à une première investigation menée par la direction des prix et de la concurrence,
du ministère des affaires économiques et générales (MAEG), suivie d’un rapport du Conseil de la concurrence. Les enquêteurs, entre autres conclusions, avaient abouti au fait qu’il y avait de fortes présomptions sur l’existence de pratiques illicites et anticoncurrentielles, notamment des ententes sur les prix entre opérateurs, du stockage spéculatif, des délits de surfacturation ou de fausses déclarations sur les pays d’origine pour payer moins de droits de douane. Depuis, c’est le black-out total. La justice aurait-elle enterré l’affaire ?
"paru sur la vie eco 9/3/2012"
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