Le transporteur japonais se lance à nouveau dans une phase d'expansion avec un plan ambitieux de 30 milliards de dollars récemment dévoilé. Une partie de ce montant est destinée à atteindre une capacité de 3 millions d'équivalents vingt pieds (MEVP) d'ici 2030, représentant un écart significatif de plus d'un million d'unités entre les capacités actuelles et les objectifs fixés. Cette démarche place l'entreprise dans une compétition serrée pour le rang mondial, rivalisant entre le cinquième et le septième.
Dans un contexte où une éventuelle consolidation du marché est envisagée, certains analystes influents du secteur envisagent Hapag-Lloyd et ONE comme des candidats idéaux. Cependant, cette réflexion intervient dans un environnement où le secteur du transport maritime conteneurisé subit des secousses, notamment avec l'annonce d'une nouvelle alliance entre Maersk et Hapag-Lloyd à partir de 2025, lorsque l'accord actuel entre Maersk et MSC arrivera à expiration. De plus, ces développements surviennent dans un contexte où les regroupements entre compagnies maritimes seront désormais soumis aux lois antitrust européennes, Bruxelles ayant choisi de ne pas prolonger les exemptions dont bénéficiaient les compagnies de ligne depuis plusieurs années.
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