Au vu du retard pris à ce jour, pour la désignation d’un nouveau Directeur de la Marine Marchande et cela après 450 jours de vacance du poste, il semblerait que la perle rare soit toujours difficile à trouver. Pour aider nos décideurs dans leur recherche, nous leur proposons le profil type suivant :
- Un homme ou une femme maritimiste de formation et non seulement de carrière. Aujourd’hui, au vu des énormes défis que connait le secteur, le temps des parachutages hasardeux avec des profils sans bagage académique et technique maritime solide serait considéré comme une mise à mort prémédité dont le Monde Maritime professionnel et associatif verrait comme l’ultime gage de la défaillance du politique.
- Une bonne connaissance des dossiers épineux du secteur. Il est évident qu’au lendemain de la désignation du nouveau gouvernement issu des législatives du 25 novembre, la situation du secteur du transport maritime sera à l’ordre du jour du nouveau ministre de tutelle. La compétence du Directeur de la DMM serait alors mise à rude épreuve pour proposer au politique, les solutions efficaces pour la relance d’un secteur vital pour l’économie nationale.
- La capacité de rassembler et mobiliser différents acteurs démotivés par des années de négligences et d’erreurs stratégiques dans la conduite d’un secteur qui a souffert longtemps d’un défaut de gouvernance jusqu’à l’absurde
Si durant les dix dernières années, ces principales qualités ont fait défaut à la plupart des titulaires du poste de directeur de la DMM, ce qui n’a pas manqué d’ailleurs d’avoir des conséquences graves sur la santé du secteur, dépasser celles-ci en ces temps durs, serait un crime que l’histoire n’oubliera surement pas de sitôt.
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