Après le retrait du navire M/S OUED EDDAHAB, de la flotte sous pavillon marocain de la CMA CGM, celle-ci ne compte plus qu’un seul navire encore en activité à savoir le navire M/S OUED ZIZ. Alors qu’elle avait acquis la COMANAV en 2007, avec une flotte de 14 navires, et pris l’engagement de développer et rajeunir celle-ci. En moins de cinq ans, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit.
Avec le délaissement du navire M/S OUED EDDAHAB, c’est un long processus de dépavillonnement ou d’abandon de la flotte de CMA CGM sous pavillon marocain qui continue. Ainsi, dés son rachat de la COMANAV, en 2007, CMA CGM avait envoyé à la casse le navire M/S AGDAL.
S’en est suivi en 2009, la vente de la flotte de CAR FERRY appartenant aux filiales COMANAV FERRY et LIMADET soit six navires au total (C/F AL MANSOUR, C/F MARRAKECH, C/F IBNOU BATTOUTA, C/F BNI NSAR, C/F MARRKECH EXPRESS, C/F MISTRAL EXPRESS) à la compagnie maritime COMARIT.
Ce processus a continué en 2010, avec le dépavillonnement du RORO M/S AKNOUL, qui continue à ce jour d’assurer la ligne CASA-MARSEILLE mais sous pavillon panaméen avec un équipage étranger. Un autre navire porte conteneur est passé lui aussi sous pavillon de complaisance avec débarquement de l’équipage marocain à savoir le M/S CMA CGM RABAT.
Après la libéralisation du secteur du transport maritime, seul les armateurs marocains comme le Groupe IMTC et COMARIT et le Groupe Allemand FRS à travers sa filiale marocaine FRS Maroc ont continué à investir dans le pavillon marocain. Les armateurs étrangers comme l’italo-suisse MSC, ou l’espagnol HFA ont abandonné leurs flottes sous pavillon marocain, avec le retrait de navires comme MSC SELMA, MSC AL AMINE et AL QANTARA.
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Après le retrait du navire M/S OUED EDDAHAB, de la flotte sous pavillon marocain de la CMA CGM, celle-ci ne compte plus qu’un seul navire encore en activité à savoir le navire M/S OUED ZIZ. Alors qu’elle avait acquis la COMANAV en 2007, avec une flotte de 14 navires, et pris l’engagement de développer et rajeunir celle-ci. En moins de cinq ans, c’est plutôt l’inverse qui s’est produit.