Les importateurs marocains seront désormais soumis à une nouvelle taxe de 250 dirhams applicable à chaque conteneur transporté par d'autres prestataires. Ainsi en a décidé Sealand-Maersk qui tente de récupérer pour elle, la branche du transport des conteneurs jusqu'aux lieux de livraison.
La décision, qui prend effet à partir du 1er mai, s'appliquera à tous les conteneurs de type "dry" (sec) et "reefer" (reefer) en provenance d'Europe et de Méditerranée et dont la livraison est assurée par une autre structure que la filiale de Maersk dans les ports de Casablanca, Agadir et Tanger.
Cette nouvelle donne mettra fin à la pratique actuelle qui laisse la liberté aux importateurs d'assurer par un prestataire de son choix, le transport des conteneurs vers les sites de livraison.
"Désormais, cette pratique devrait prendre fin si l'importateur accepte de supporter un coût supplémentaire de 250 dirhams", prévient le journal, qui note que Sealand veut s'occuper lui-même de l'acheminement des conteneurs.
La firme internationale de logistique maritime a pris une telle décision pour assurer "un meilleur contrôle de ses équipements, une optimisation de leur transport terrestre à l'exportation et une meilleure gestion du flux de ses conteneurs vides dans les dépôts".
En plus de cette taxe, le leader du conteneur préconise un système de prise de rendez-vous qui doit être effectué 24 heures à l'avance. Cela aura un impact sur les délais de livraison des importations.
D'autre part, analyse le quotidien, la nouvelle taxe intervient dans un contexte financier tendu par la crise sanitaire de Covid-19 qui avait déjà généré une perturbation du transport maritime marquée par une hausse du prix du fret des conteneurs.
La nouvelle taxe va évidemment alourdir la charge des opérateurs portuaires déjà confrontés à une situation économique difficile.
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