Logistique : Un bilan positif et une bonne feuille de route

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Les représentants de la Fédération nationale du transport, du ministère de l'Equipement et du transport, de la Commission logistique

de la Confédération générale des entreprises du Maroc et de l'Institut supérieur de transport et de la logistique se sont félicités, mercredi à Casablanca, du bilan positif de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique. Ils ont dressé un bilan positif, évoquant une bonne feuille de route.

Le Maroc ambitionne de réduire les coûts logistiques à 15% du PIB seulement, soit le même ratio que les pays émergents. Un objectif parmi d'autres qui s'inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique du pays lancée en 2010.

 

Mercredi à Casablanca, les représentants de la Fédération nationale du transport, du ministère de l'Equipement et du transport, de la Commission logistique de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et de l'Institut supérieur de transport et de la logistique (ISTL) ont fait une évaluation de la filière logistique de cette stratégie.

 

Le Maroc mieux classé

 

Ils étaient unanimes à souligner un bilan positif, citant à cette égard le classement du Maroc dans le rapport de la Banque mondiale, intitulé “Connecting to Compete 2012: Trade Logistics in the Global Economy”.

 

En effet, le Maroc grimpe dans le classement de l'Indice de performance logistique (IPL) de 44 places en 2012, passant du 94e rang en 2011 à la 50e place, sur 150 pays.

 

Un “avantage compétitif important”, à en croire le président de la Fédération du transport (FNT) de la CGEM, Abdelilah Hafidi.

 

“Aujourd’hui, nous procédons à une petite évaluation à propos de la mise en œuvre puisqu’on avait mis en place des indicateurs concernant la mise en place des plateformes logistiques. Après quatre années, nous sommes aujourd'hui à la 50e place dans l'Indice de performance logistique de la Banque mondiale. Un résultat dû aux différents investissements en terme d’infrastructures (portuaire, maritime routier, aéroportuaire,...) et en terme d'implantation de différentes plateformes logistiques.”

ABDELILAH HAFIDI, PRÉSIDENT DE LA FNT DE LA CGEM.

 

Pour sa part, le président de la Commission logistique de la CGEM, Mohamed Talal, a estimé que la feuille de route qui avait été tracée était la bonne. “Nous avions eu du retard, mais nous sommes sur le bon chemin pour atteindre nos objectifs”, a-t-il fait savoir. Il a également souligné l'importance de la “massification des flux”, le développement des “parcs logistiques”, de la structuration des opérateurs et l'introduction de système d'informations.

 

Observatoire de la logistique

 

Concernant le volet de la gouvernance, les participants ont mis en exergue le rôle important de l'Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL), qui fait un énorme travail, malgré la nomination tardive de son directeur qui n'a eu lieu qu'en décembre 2012.

 

Ils ont également insisté sur l'importance d'accélérer la mise en œuvre de l'Observatoire de la logistique, organe chargé de suivre les travaux du contrat-programme logistique.

 

Rappelant qu'un contrat a été signé la semaine dernière entre l'AMDL et la Société de financement internationale, filiale de la Banque mondiale, ils ont dévoilé que Hicham Saadli, vice-président de la Commission logistique de la CGEM, est pressenti pour le poste de président de cet observatoire.

 

Former 60.000 personnes à l'horizon 2015

 

Quant au volet de la formation, qui constitue le cheval de bataille de la stratégie nationale de la logistique, Abdelilah Hafidi estime qu'au niveau des compétences, “nous sommes assez loin par rapport aux objectifs assignés”.

 

La stratégie nationale de logistique (2010-2015) vise en effet la formation de pas moins de 60.000 personnes à l'horizon 2015 et de plus de 173.000 à terme. Les ressources humaines qualifiées étant considérées comme l'élément clé pour le développement de ce secteur.

 

Pierre angulaire du dispositif de mise à niveau, le volet formation de la stratégie nationale a été renforcé, notamment par la signature de deux importantes conventions de partenariat par l'Institut supérieur de transport et de la logistique (ISTL).

 

La première a été conclue avec l'Union internationale des transports routiers (IRU) et porte sur l'accréditation exclusive de l'ISTL pour la formation des managers certifiés IRU.

 

La deuxième convention conclue avec le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), s'articule autour de trois axes stratégiques: le développement des formations, la mise en place d'équipes de recherche en partenariat et échange d'enseignants chercheurs, avec le soutien à la recherche doctorale et le développement de brevets communs, ainsi que la diffusion de la culture scientifique et technique à travers l'organisation de conférences thématiques.

Par aufaitmaroc.com

 

 

 

 

 

 

 

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