Le naufrage du navire pétrolier à l’entrée du port de Tan Tan remet à l’ordre du jour les quarante années d’erreurs commises lors des différentes tentatives de corriger les malformations originelles.
Ce naufrage pose également sur la table la question cruciale de l’organisation des opérations de lutte contre la pollution marine accidentelle.
Dorénavant, les responsables en charge du dossier doivent comprendre qu’à la base, il y a un déficit de travail de l’Administration.
En particulier, il faudra relever le quotient intellectuel des rencontres portuaires officielles : il ne faut plus considérer les réunions des conseils (ANP) comme un devoir imposé par le législateur, mais plutôt comme des moments de réflexion riche et féconde pour aider le pays à anticiper et à prévenir les risques maritimes qui menacent les populations qui tirent leur subsistance de l’exploitation des ressources marines du Maroc de Saïdia à Lagouira en passant par Tanger.1
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