L’intelligence artificielle en tête des technologies du futur dans le pilotage maritime

Ainsi, à ce jour, il a été recensé plus de 23 technologies de base dont l’utilisation est garantie par la règlementation en vigueur dans le pilotage maritime comme le GPS, la carte maritime électronique (ECDIS), et les unités de pilotage portables (PPU), alors que 18 autres technologies améliorantes sont couramment utilisées dans le pilotage maritime et autorités portuaires comme le DUKC qui est un système numérique assisté par AI permettant de calculer en temps  avec une grande précision, la distance sous quille dynamique des navires ou le balisage virtuel : V-ATON: Virtual Aid To Navigation qui est une balise électronique qui n’existe pas physiquement (ni bouée, ni feu) mais qui permet de l'afficher sur les systèmes de navigation éléctronique tel que ECDIS.

Mais le plus important, qui a été discuté avec beaucoup d’enthousiasme et de prudence durant le séminaire, ce sont les quelques 13 nouvelles technologies émergentes qui risquent de créer des ruptures dans l’exercice de l’activité de pilotage maritime et qui sont encore au stade de concept ou en cours d’améliorations et qui ne sont pas encore largement adoptées par l’industrie du transport maritime à l’instar du pilotage assisté par l’IA, l’utilisation de la réalité augmentée ou les navires autonomes.

En tout cas, les pilotes maritimes ont tenu à saluer, dans ce cadre, l’excellent travail de l’association international des pilotes maritimes (IMPA) qui suit de près ces sujets et produits régulièrement des notes de recherches et multiplie son lobbying auprès de l’OMI et des instances concernées pour encadrer ces nouvelles technologies et préserver la centralité du pilotage maritime humain.