Hélas malgré la sonnette d'alarme tirée par MaritimeNews et de nombreux acteurs de la société civile au sujet des marins marocains qui ont fait l'objet d'une opération douteuse de recrutement pour travailler à bord d'un navire dans un port français et qui a été cautionnée par les autorités maritimes à travers l'autorisation de cette opération à partir du port de Nador, on apprend de sources concordantes que les marins marocains objet de cette opération se sont retrouvés face à une véritable escroquerie.
En effet, l'intermédiaire qui a fait office au Maroc d'agent pour cette opération et qui a facilité toutes les démarches auprès des autorités maritimes compétentes avait dupé les marins sans leur garantir le minimum de conditions de travail prévues par les réglementations maritimes internationales.
Comble du scandale, les marins marocains n'ont eu connaissance des clauses de leur contrat de travail qu'à leur arrivée au port de Sète, alors que les autorités maritimes qui ont visé cette opération devait s'assurer au préalable que ce contrat de travail existait avant le départ des marins vers la France et que celui-ci répondait à la législation en vigueur.
En découvrant leur situation misérable au port de Sète, les marins marocains ont vite compris que l'armateur du navire qui est en très mauvaise situation financière n'était pas capable d'honorer ses engagements.
Alerté par cette situation, qui annone un nouveau drame des marins marocains au port de Sète après celui de COMARIT, la société civile au Maroc s'est mobilisée pour leur porter assistance. Ainsi, les représentants de l'ITF au Maroc et en France ont été informés de la situation.
L'armateur et la soi-disant société de gestion des équipages incapables de remplir leurs obligations vis-à-vis ont observé un silence radio avant de proposer un rapatriement au Maroc des marins.
Aujourd'hui, la grande question qui se pose est de savoir le rôle exact joué par les autorités maritimes marocaines dans ce nouveau drame, sachant qu'elles avaient été préalablement averties par divers canaux notamment médiatique sur les agissements suspects de l'intermédiaire maghrébin à qui un tapis rouge a été déroulé par certains.
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