Séminaire MoNum (Modélisation Numérique) (Pr. S. Nafiri) : La séance de la première semaine de l’année 2024 demeurera mémorable. Le jeune Anass Boufrioua (Université de Rennes/EHTP) a recadré la problématique des connections de l’intelligence artificielle.
En s’appuyant sur un principe extrêmement simple (Weirstrass), la démarche ouvre la voie à une possible lecture matricielle des réseaux de neurones continus. Ce travail prolonge le haut niveau de maîtrise atteint par l’EHTP en hydraulique maritime.
Dans le domaine portuaire, les lauréats EHTP utilisent l’Intelligence Artificielle (IA) pour repérer, isoler et suivre le mouvement des carapaces des digues à talus en fonction des sollicitations de l’Océan. C’est un outil simple, robuste et puissant qui fournit à la fois des informations sur l’ouvrage lui-même et sur l’environnement marin qui l’entoure.
Ainsi, partant de l’image-carte numérisée de la sphère terrestre, le balayage par reconnaissance de formes permet de déceler la totalité des ports civils protégés par un ouvrage à talus. L’idée consiste à établir un registre mondial sur leurs caractéristiques, interrogeable en temps réel : catégorie, gabarit, qualité, fragilité, imbrication, stabilité, sensibilité aux cyclones, séismes et autres événements extrêmes. Autrement dit, ce registre ouvre la perspective de rapprocher et de confronter, pays par pays, l’état de l’art en matière d’ingénierie des digues à talus.
Inimaginables au XXème siècle, les fascinantes performances maritimes de l’Intelligence Artificielle (IA) autorisent de grandes ambitions pour un développement augmenté et accéléré de l’économie bleue au Maroc et dans le monde.
FAIT À CASABLANCA, le 05 janvier 2024
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