Crise COVID-19 : L'économie marocaine présente des indicateurs de reprise mitigés

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Les secteurs économiques primaire et secondaire du Maroc ont commencé à montrer des signes de reprise après la crise COVID-19, selon un récent rapport du département des études et des prévisions financières du ministère de l'économie. La majorité des autres indicateurs économiques, cependant, sont encore relativement négatifs.

Dans le secteur primaire, l'agriculture marocaine montre des indicateurs positifs, notamment la culture d'arbres fruitiers. Les exportations agricoles du pays ont augmenté de 29,8% au mois d'août par rapport à la même période l'année dernière.

En ce qui concerne le secteur secondaire, les exportations marocaines de phosphate et de ses dérivés ont augmenté de 6,8% en valeur et de 10,3% en volume à la fin du mois d'août.

Les autres exportations industrielles ont également enregistré une hausse significative en août, notamment les exportations d'automobiles (+22,5%) et d'électronique (+14,8%).

Parallèlement, le secteur des services du Maroc continue de souffrir de la crise COVID-19. À l'exception des télécommunications, tous les domaines du secteur économique tertiaire marocain affichent une croissance négative.

Le secteur du tourisme reste le plus touché. En août, les arrivées de touristes au Maroc étaient inférieures de 77% à celles du même mois de l'année dernière.

Les difficultés que connaît l'économie marocaine dans le contexte de la crise COVID-19 se traduisent automatiquement par des indicateurs socio-économiques négatifs. Le taux de chômage du pays est passé à 12,3 % au deuxième trimestre 2020. L'inflation a également enregistré une hausse annuelle de 0,7% à la fin du mois d'août.

La situation du Trésor

En termes de commerce international, le déficit commercial du Maroc a diminué de 18,4% en août en raison d'une baisse des importations et d'une augmentation des exportations.

L'amélioration de l'indicateur a permis au pays de renforcer ses réserves de devises étrangères, qui peuvent désormais couvrir les coûts de sept mois et huit jours des importations du Maroc.

Sur le plan intérieur, cependant, le déficit budgétaire a augmenté de 50,2 % à la fin du mois de septembre par rapport à la même période en 2019, pour atteindre 42,8 milliards de dirhams (4,67 milliards de dollars).

Le déficit budgétaire a augmenté en raison d'une baisse de 8,4 % des recettes de l'État, notamment des recettes fiscales (-7,6 %), et d'une augmentation de 5,6 % des dépenses.

Selon le ministère de l'économie, la situation économique actuelle du Maroc est similaire à celle que connaissent la plupart des pays du monde, y compris les puissances mondiales, en raison de la crise COVID-19.

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