On ne badine plus avec la santé des consommateurs. Les opérateurs de l’industrie agroalimentaire devront se conformer à la loi relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires. A cet effet, la Fédération de l’industrie agroalimentaire (Fénagri), le ministère du Commerce et de l’Industrie, l’Agence nationale pour la promotion des PME (ANPME) ainsi que l’Office national de la santé sécuritaire des produits alimentaires (ONSSA) viennent de signer, mardi 20 septembre, une convention.

Agro Juice Processing (AJP) a démarré ses activités en juin 2011 à Meknès. L’entreprsie s’est vite fait remarquer par la commercialisation de jus sous la marque Valencia. Trois mois après le lancement, AJP est devenu un opérateur de référence. «Nous avons réalisé les meilleures ventes du marché au cours de Ramadan et de la saison estivale», explique Ibrahim Belkora, DG.

Le PDG de Coca Cola France, Tristan Farabet, ne fait pas l'objet d'une mesure de licenciement, contrairement à ce qu'affirme la Lettre de l'Expansion. A l'occasion de l'annonce de taxes sur les boissons sucrées, Tristan Farabet avait évoqué le report d'un investissement de 17 millions d'euros dans une usine de Coca Cola, qui avait provoqué une levée de boucliers politiques, certains évoquant un chantage.

Le spot télévisé s’ouvre sur la terrasse d’un chalet suisse, avec vue sur les Alpes. Sur la table en bois, une plaquette de chocolat Milka et un paquet de caramels Daim se rapprochent l’un de l’autre. Tout à coup, la tablette saute sur les bonbons et les engloutit goulûment tandis qu’une voix off déclare : «Nouveau Milka aux éclats de caramel Daim. Mmmm !»

Nouvelle génération. Ce film publicitaire fait clairement passer le message : le nouveau chocolat
de Kraft Foods est un produit «cobrandé», c’est-à-dire vendu sous deux marques à la fois.

UN véritable paradoxe! Le Maroc est un pays à vocation agricole. Du moins, en principe, pourtant, c’est de loin le pays où la consommation de jus de fruits industrialisés est la plus faible de l’ensemble du pourtour méditerranéen. Il est dernier sur le classement Maghreb. Selon une étude réalisée par le cabinet Nielsen en 2010, la consommation par habitant ne dépasse guère les 4 litres par an, contre 10 litres en Algérie et 8 en Tunisie.

La problématique du prix du sucre refait surface. Les producteurs de betterave estiment qu’ils ne sont pas suffisamment rétribués. Au Gharb comme à Nador ou à Doukkala, ils soulignent que l’augmentation des coûts des intrants (semences, engrais …) est devenue insoutenable. Abdelkader Kodad, président de l’Association des producteurs des plantes sucrières de Nador, région qui compte 3 500 ha exploités par 1 200 producteurs, est catégorique : «Avec les engrais dont le prix a pratiquement triplé, l’hectare ne rapporte guère; pire, on y perd».