La décision a été prise à Marseille et est tombée comme un couperet à Casablanca. Alors que tout le monde s’attendait à la rentrée de nouveau du navire M/S OUED EDDAHAB en cale sèche pour entamer les travaux de réparation et continuer l’expertise de la coque qui n’a pas pu encore être réalisée à sec, la décision est venue du siège de la CMA CGM de Marseille annonçant le délaissement du navire.
La compagnie maritime et les assureurs ont opté pour le rebut du navire, espérant ainsi se tirer à bon compte, au lieu de devoir se lancer dans des travaux dont le montant exact est encore difficile à chiffrer, vu la nature de certains dégâts qui ne peuvent être encore arrêtés avec précision. La faible valeur de navires similaires au M/S OUED EDDAHAB, un porte conteneur de 550 EVP, actuellement sur le marché international à aussi encourager les parties à convenir d’une solution transactionnelle forfaitaire.
Construits en 1998, dans les chantiers espagnols de Union Naval de Levante à Valence, le M/S OUED EDDAHAB et son sistership le M/S OUED ZIZ, ont été les derniers navires marocains de construction neuve entrés en service sous pavillon marocain. Le navire sera probablement vendu à la casse pour sa déconstruction, après seulement 14 ans d’exploitation.
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La décision a été prise à Marseille et est tombée comme un couperet à Casablanca. Alors que tout le monde s’attendait à la rentrée de nouveau du navire M/S OUED EDDAHAB en cale sèche pour entamer les travaux de réparation et continuer l’expertise de la coque qui n’a pas pu encore être réalisée à sec, la décision est venue du siège de la CMA CGM de Marseille annonçant le délaissement du navire.