L’amélioration de la gouvernance des pêches et de l’aquaculture pour un avenir durable en Afrique a été au centre d’un panel, organisé, mercredi à Dakhla, dans le cadre du forum africain de l’industrie de la pêche et de l’aquaculture “Seafood 4 Africa 2024”.
Tenu sous le thème “Améliorer la gouvernance des pêches et de l’aquaculture pour un avenir durable en Afrique”, ce panel a été l’occasion de discuter des meilleures pratiques pour une gestion durable des ressources halieutiques en Afrique, et de réfléchir sur des politiques de pêche responsables et de stratégies régionales de gouvernance des ressources marines.
A cette occasion, les panélistes ont souligné l’importance du secteur des pêches qui revêt une importance cruciale pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique, notant que la recherche et la coopération sont des piliers sur lesquels repose l’avenir de la pêche dans le continent.
Ils ont également salué les efforts déployés par le Maroc, qui se positionne en tant que leader dans le domaine de la pêche durable en Afrique, mettant en avant son expertise et son expérience en faveur de la coopération avec les pays du continent.
Intervenant lors de ce panel, le directeur général de l’Institut national de recherche halieutique (INRH), Abdelmalek Faraj, a souligné que le Maroc s’est fortement engagé dans le développement du secteur des pêche et de l’aquaculture, à travers l’appui de la recherche halieutique, notant que l’INRH a contribué amplement au développement du secteur de la pêche et au déploiement des plans d’aménagement des pêcheries.
“Le secteur halieutique a la capacité d’être la locomotive du développement de l’économie bleue en Afrique”, a fait remarquer M. Faraj, soulignant la nécessité de conjuguer les efforts des différentes parties prenantes du secteur pour une exploitation durable des ressources halieutiques.
Evoquant les défis auxquels fait face le secteur halieutique, M. Faraj a alerté sur la problématique des changements climatiques qui impacte négativement les secteurs de la pêche et de l’aquaculture, en plus des écosystèmes marins, d’où la nécessité d’adopter des approches plus adaptatives en la matière.
De son côté, l’expert à l’Union Africaine sur les systèmes alimentaires, Hamady Diop, a mis l’accent sur le rôle que joue le Maroc en faveur de la promotion du secteur halieutique dans le continent africain, saluant la volonté du Royaume de promouvoir une coopération Sud-Sud, conformément aux aspirations de SM le Roi Mohammed VI.
Le Maroc ne ménage aucun effort pour développer la coopération Sud-Sud dans le domaine halieutique en Afrique, a-t-il fait observer, ajoutant que le Royaume œuvre constamment à partager son expertise en la matière et à promouvoir les investissements de l’industrie de la pêche sur le plan continental.
Organisé par la Fédération nationale des industries de transformation et de valorisation des produits de la pêche (FENIP), le forum africain de l’industrie de la pêche et de l’aquaculture “Seafood 4 Africa 2024” qui se poursuit jusqu’au 6 décembre, s’inscrit dans le cadre de la promotion du secteur des industries de la pêche pour la période 2024-2026.
Initié en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, le Secrétariat d’Etat chargé de la pêche maritime, ainsi que le ministère de l’Industrie et du Commerce et le Secrétariat d’Etat chargé du commerce extérieur, ce forum vise principalement à renforcer la croissance économique, le progrès social et la valorisation des produits de la mer dans le cadre de la durabilité, par le biais de l’innovation, la bonne gouvernance, l’accélération du commerce intra-Africains, le développement de l’aquaculture et la décarbonation.
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