La question qui taraude aujourd’hui l’ensemble des acteurs du secteur maritime marocain est quel secret réside derrière la récente mise à l’écart de Mr Toufiq IBRAHIMI ? Nommé en juillet dernier à la présidence du directoire de TMSA, l’homme qui est connu pour son parcours durant de nombreuses années à la tête d’établissements publics liés au secteur maritime (ONP, COMANAV) n’a pas cette fois-ci fait long feu à la tête d’une entité portuaire chasse gardée jusque la des ingénieurs.
Ainsi, nombreux sont ceux qui avancent le fait que le conseil de surveillance de TMSA, a bien saisi l’esprit du dernier discours Royal du 9 mars qui stipule dans le sixième fondement de la réforme constitutionnelle à venir, sur la nécessité de « lier l'exercice de l'autorité et de toute responsabilité ou mandat publics aux impératifs de contrôle et de reddition des comptes ». Mais la question qui se pose dans ce cas là est comment faire le bilan d’un homme après seulement neuf mois de son entrée en fonction.
D’autres hypothèses sont avancées également sur les raisons du départ de Mr IBRAHIMI, qui depuis son installation à la tête de TMSA, n’a cessé de s’entourer de proches collaborateurs qui l’ont accompagnés durant ses expériences professionnelles passées en oubliant peut être trop vite que TMSA était une structure qui privilégie la méritocratie aux relations personnelles pour l’accès aux postes de décisions.
Loin de toutes ces analyses qui ne peuvent être qu’interprétatives sur les vrais raisons derrière le limogeage de Mr IBRAHIMI, la seule certitude demeure aujourd’hui le fait que Mr Said EL HADI reste le véritable patron au sein de TMSA, puisqu’en démettant un haut commis de l’Etat nommé par Dahir Royal et en nommant un autre par simple décision du conseil de surveillance, il vient de créer un précédent qui renseigne sur les profondes mutations que vit actuellement le Royaume.
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