L’Agence Nationale des Ports (ANP) vient de présenter les premiers résultats de l’observatoire de la compétitivité des ports marocains au titre de 2016.
Ainsi, l’observatoire qui a démarré ses activités au niveau des sites pilotes des ports de Casablanca et Jorf Lasfar a livré les premiers tableaux de bords et indicateurs relatifs à (i) l’activité du port de Casablanca et Jorf Lasfar (ii) La contribution à la compétitivité des opérateurs économiques (iii) L’efficience de l’outil portuaire (iv) la sécurité et la sureté portuaire (v) la contribution socio-économique du port et (vi) la préservation de l’environnement.
On apprend ainsi, que le trafic au niveau du port de Casablanca a atteint un volume global de 27,7 MT en progression de 9% entre 2016 et 2015, avec plus de 950.000 EVP et plus de 125.000 véhicules traités, seul ombre au tableau le nombre de passagers ayant transité par le port qui accuse un recul de 26% à 200.000 passagers.
Première nouveauté des chiffres qu’apporte l’observatoire est celui relatif à la connectivité du port de Casablanca, qui compte 31 lignes maritimes régulières connectés à plus de 55 ports dans le monde.
De même, la productivité du port au niveau des terminaux à conteneurs a connu une légère amélioration de 3% avec une moyenne de 25 mouvements/heure, 64% des navires qui ont escalé au port de Casablanca ont une taille inférieure à 2500 EVP et ont traité en moyenne 934 EVP/escale. Aucune précision par contre n’a été fournie sur le nombre totale de navires porte-conteneurs ayant fait escale au port durant 2016.
Au niveau des couts de passage portuaire, l’observatoire ne fournit pour l’instant aucun indicateur sur le sujet.
Concernant la future gouvernance de l’observatoire, un projet de charte a été présenté par l’ANP aux différentes parties prenantes de la communauté portuaire, en tout cas, il semblerait que le schéma retenu soit plus proche d’une structure rattaché à l’Agence, que celle d’une entité automne, à l’instar de l’Observatoire Marocain de la compétitivité Logistique (OMCL) créé selon un modèle de partenariat public-privé entre l’AMDL et la CGEM.
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