La Direction des études et prévisions financières du Maroc a annoncé que les transactions liées aux exportations de phosphate de l'OCP ont augmenté de 23,8% au cours du premier semestre 2021.
Selon les statistiques partagées par la Direction, les transactions liées aux exportations de phosphate de l'OCP ont atteint 31 milliards de dirhams (3,44 milliards de dollars) entre janvier et juin de cette année.
Cette évolution comprend une augmentation de 28,5 % des ventes de dérivés de phosphate à destination de , contre une baisse de 3,4 % des exportations de phosphate l'année précédente.
Le Maroc possède 70 % des réserves mondiales de phosphate, et l'OCP est responsable de l'extraction, du traitement, de l'exportation et de la maximisation de la valeur du phosphate du pays.
"Nous l'extrayons et l'utilisons de manière responsable et durable", a déclaré l'OCP sur son site web.
Les récentes prévisions de la direction suggèrent que la production cumulée de phosphates au Maroc a maintenu sa tendance positive à la fin du mois de juin.
Les chiffres de cette année représentent une augmentation de 2% de la production nationale de phosphate, contre une augmentation de 4,7% un an plus tôt, a noté la direction.
Avec les chiffres actuels, les projections indiquent que le secteur extractif marocain connaîtra une baisse d'activité au cours du deuxième trimestre de cette année. Plus précisément, la production de phosphate chutera de 1,8 % au deuxième trimestre de 2021.
L'année dernière, l'OCP a annoncé avoir maintenu sa position de premier exportateur mondial de phosphates malgré une part de marché en baisse - de 38% à 34% - entre janvier et septembre 2019.
Dans l'intervalle, des données récentes suggèrent qu'OCP profite de l'augmentation de la demande en Amérique et en Europe pour faire grimper ses volumes d'exportation. L'entreprise a notamment augmenté sa part de marché sur ces deux continents, passant de 32% et 29% respectivement entre janvier et septembre 2018 à 35% et 33% sur la même période en 2019.
Le groupe maintient également sa position de premier exportateur d'engrais vers l'Afrique, avec une part de marché de près de 58% à la fin de 2019, malgré une baisse de ses exportations africaines.
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