Le Maroc et l'Égypte s'entendent enfin pour signer un accord commercial

Commerce Exterieur
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Le ministre marocain de l'industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a révélé que les négociations entre le Maroc et l'Egypte autour de leur accord de libre-échange ont abouti à un accord.

Le ministre a annoncé la nouvelle lors d'une session parlementaire en répondant à une question écrite des représentants du Parti du progrès et du socialisme.

En vertu de l'accord d'Agadir, qui instaure le libre-échange entre le Maroc et plusieurs de ses voisins, les voitures Renault fabriquées à Tanger pourront désormais entrer sur le marché égyptien sans payer de droits de douane.

L'Institut marocain de normalisation (IMANOR) sera chargé de certifier et de veiller à ce que les usines marocaines et les marchandises produites au Maroc respectent diverses normes internationales.

L'Égypte a accepté d'utiliser les normes de l'IMANOR et de laisser ses produits approuvés entrer sur ses marchés, a ajouté Mezzour.

Les accords de libre-échange du Maroc avec divers pays du monde ont donné un coup de fouet à l'économie du pays en encourageant les investissements étrangers, a-t-il ajouté.

Les investissements étrangers au Maroc ont connu une augmentation constante, enregistrant plus de 350 milliards de dirhams (38 milliards de dollars) d'investissements entre 2011 et 2020, contre 249 milliards de dirhams (27 milliards de dollars) au cours de la décennie précédente.

Cependant, les accords de libre-échange conclus par le Maroc avec d'autres pays ont également fait l'objet de controverses.

L'accord avec la Turquie a récemment fait l'objet de critiques, les exportations et les entreprises turques étant accusées de nuire aux industries et aux marchés locaux marocains.

Face à ce tollé, le ministère marocain de l'industrie et du commerce a déclaré qu'il étudiait actuellement les effets de ces accords sur le paysage économique national et qu'il cherchait des solutions potentielles au cas où un lien serait prouvé.

Le Maroc a précédemment révisé l'accord avec la Turquie et en a mis un nouveau en vigueur en 2020, en réponse aux indications selon lesquelles l'accord initial n'était pas bénéfique pour le Maroc.

Entre-temps, d'autres accords, tels que celui que le Maroc a conclu avec les États-Unis, ont été salués par les deux parties, car de nombreux travailleurs et entreprises ont pu bénéficier de la portée étendue de ces accords.

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