Le groupe Drapor Satram signe une convention pour un projet d’infrastructure portuaire au Mali, d’un montant de 54 millions de Dollars

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Plus de 52,5 milliards de Fcfa (130 million de dollars), tel est le montant des projets, objet de la convention signée entre le gouvernement du Mali et un groupement d’entreprises minières, pétrolières et d’affaires marocaines et britanniques dans le domaine de la santé et des infrastructures de transport.

 

Le Centre international des affaires stratégiques (ICSA), le groupe Drapor/Satram, les sociétés Al Bab et Khadija SARL, et la compagnie Investor Resources PLC qui font leur entrée dans le secteur minier proposent de construire une clinique, une usine pharmaceutique et un port sec à travers un vaste programme de compensation sociale. La convention, objet du protocole d’accord, a été paraphée 23 juillet, par le ministre des Mines, le Dr Amadou Baba Sy, et le président directeur général de l’ICSA.

L’ICSA fournira des conseils stratégiques aux entreprises et au gouvernement, afin d’assurer l’exploitation ordonnée et bénéfique des ressources et des opportunités du pays. Les sociétés Albab et Khadija SARL, en tant que sociétés enregistrées au Mali participeront à la consolidation du secteur minier. La compagnie Investor Resources PLC, société publique britannique, s’occupe d’explorer, de développer et d’exploiter les substances minérales, tandis que Drapor/Satram mettra tout en œuvre pour la réalisation du port sec et l’infrastructure portuaire.

La mise en œuvre de cette convention permettra de promouvoir et intensifier les secteurs des mines, de la santé, de l’équipement et des transports à travers l’impulsion d’un partenariat de type nouveau dans le secteur des mines.

La signature de cet accord traduit la foi des sociétés contractantes en l’avenir du Mali, a souligné Lahcen Jakhouk, PDG de Drapor/Satram. L’initiative d’une usine pharmaceutique vise à renforcer les moyens de lutte du gouvernement contre le paludisme qui constitue la première cause de la mortalité dans le pays. « Je sais qu’au Mali, nous serons toujours chez nous. Car mon pays, le Maroc et le Mali sont liés par des liens séculaires. En venant ici, nous sommes animés de la volonté de participer au développement d’un pays frère et d’apporter du coup notre contribution au bien-être de ses populations », a indiqué Lahcen Jakhouk..

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