Le ministre marocain de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, a confirmé la construction du plus récent et du plus long pont du Maroc, dans le cadre du projet de contournement de Laayoune.
Amara, en tournée d'inspection de divers projets d'infrastructure dans les provinces du sud, a discuté de l'avancement de la dernière autoroute du Maroc, le 8 avril.
Le pont de Laayoune, qui fait partie de l'autoroute Tiznit-Dakhla actuellement en construction, aura une longueur de 1 650 mètres et coûtera un total de 123 millions de dollars (1,1 milliard de dirhams). Actuellement, le titre de plus long pont du Maroc appartient au pont Mohammed VI de Rabat, qui mesure 950 mètres de long.
Le contournement de Laayoune s'inscrit dans le cadre d'efforts plus larges visant à créer une route transcontinentale qui reliera l'Europe à l'Afrique subsaharienne en passant par le Maroc. L'autoroute Tiznit-Dakhla s'étendra à travers les provinces du sud sur une distance de 1 055 kilomètres, pour un coût prévu de près de 1,1 milliard de dollars (10 milliards de dirhams).
Bien que l'échéance initiale pour l'achèvement de l'autoroute était la fin de 2021, Amara a confirmé que la construction se terminera plutôt en 2022. Il a noté que la construction de l'autoroute dans la région de Laayoune-Sakia El Hamra, qui accueille 475 kilomètres de l'autoroute, connaît des progrès constants. Le coût de la section Laayoune-Sakia El Hamra est estimé à 402,7 millions de dollars (3,6 milliards de dirhams).
Dans le cadre de sa tournée, le ministre a également visité l'usine de dessalement d'eau de mer de Tarfaya, qui a été inaugurée le 24 février. M. Amara a souligné que cette station a été réalisée en "un temps record" par l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE). Ce projet s'inscrit dans le cadre des derniers efforts du gouvernement pour résoudre le problème de la pénurie d'eau à Tarfaya et Laayoune.
Selon un récent rapport du Centre de l'Intégration Méditerranéenne (CMI), le Maroc devrait être confronté à de graves problèmes de pénurie d'eau à l'avenir. Blanca Moreno-Dodson, directrice du Centre pour l'intégration en Méditerranée, a souligné que "le changement climatique ajoute une nouvelle complexité à la croissance économique du Maroc."
Pour réagir à ce post merci de vous connecter ou s'inscrire si vous n'avez pas encore de compte.