Adoption de nouvelles actions pour la sauvegarde du phoque moine de l'Atlantique oriental

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Rabat, 14 juil. 2014 (MAP) - De nouvelles mesures complétant le plan d'action visant à préserver le phoque moine de l'Atlantique oriental, une espèce menacée de disparition, ont été adoptées lors de la 4ème réunion du groupe du travail pour la sauvegarde du phoque moine tenue du 11 au 13 juin à Fuerteventura (Iles Canaries), avec la participation du Maroc.

Lors de cette rencontre, les signataires de ce plan d'action, réalisé sous les auspices de la Convention de Bonn sur les espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), ont décidé de mettre en place un protocole d'analyse des phytotoxines le long de la côte allant du Cap Barbas à Guerguerat pour palier précocement à toute mortalité subite au niveau de la colonie des phoques moines, indique un communiqué du Haut-Commissariat aux Eaux et Forêts et à la lutte contre la Désertification (HCEFLCD), parvenu lundi à la MAP.

Les représentants des pays signataires, à savoir le Maroc, la Mauritanie, le Portugal et l'Espagne, se sont également convenus de réaliser une étude sur l'élargissement de la réserve de pêche créée en 1993 sur la côte atlantique de la péninsule de Cap Blanc en vue de protéger les phoques moines de l'interaction avec des pêcheries et de restaurer l'écosystème marin.

Ils se sont en outre mis d'accord sur l'élaboration des outils pouvant faire face aux menaces qui pèsent sur les colonies de phoques moines en procédant à des translocations de quelques individus vers un site à choisir le long de la côte marocaine entre D'khila et Guerguerat.

 Ces actions seront soumises aux bailleurs de fonds sous forme de projets communs entre les quatre pays. La rencontre a été aussi l'occasion d'exposer l'évolution du plan d'action et de l'état actuel de la colonie de phoque moine dans les pays concernés.

A noter que des efforts importants ont été entrepris par le HCEFLCD, le département des pêches maritimes et les ONG au niveau de la côte sud du Maroc pour l'amélioration de l'état de conservation des populations du phoque moine.

Cette amélioration, explique le communiqué, est illustrée notamment par l'augmentation des effectifs de cette population de 100 individus en 1998 à 250 en 2014 et la fréquentation du phoque moine de nouvelles zones au long de la côte du sud marocain.

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