Il semblerait que l’ANP veuille accélérer le transfert de l’activité de la zone chantier naval du port de Casablanca vers le nouveau site situé à Oukacha. Ainsi, après avoir acté cet important projet lors de son dernier conseil d’administration, l’Agence semble cette fois-ci décidée à mener ce chantier à son terme.
Un appel d’offre vient en effet d’être lancé pour la réalisation d’une campagne d’investigations géotechnique au niveau du nouveau chantier naval du port de Casablanca. Celle-ci comprend :
1/Des reconnaissances par sondages, y compris l'aménagement des plates formes et des accès aux points de sondage, et essais en laboratoire sur échantillons prélevés.
Les reconnaissances et essais en laboratoire sont les suivants :
*100 essais à la lance,
*25 sondages carottés d’une profondeur variant de 0 à 20 m de profondeur avec prélèvements d’échantillons intacts,
*17 sondages pressiométriques de 8 à 20m de profondeur avec essais pressiométriques tous les mètres,
*10 sondages au pénétromètre statique de 8 à 20m de profondeur avec essais tous les 10 centimètres,
*Essais en laboratoire (Identification géotechnique, essai triaxial, Cu+U avec détermination de c’ et φ’, essais oedométriques…).
2/La préparation et la fourniture des rapports des reconnaissances et essais.
Pour rappel, un appel à manifestation d’intérêt avait été lancé par l’ANP en 2012 pour la concession du futur chantier naval du port de Casablanca, le cout prévisionnel d’un tel projet est estimé entre 1,5 et 2,5 MMDHS selon les spécialistes.
Le scenario le plus probable pour le développement de telles infrastructures portuaires ne peut que s’inscrire dans le cadre d’un schéma de partenariat public privé à l’image du port de Tanger Med ou l’Etat supporte la réalisation de l’infrastructure de base alors que le concessionnaire se charge de l’aménagement et l’équipement.
En tout cas, la question qui va certainement tarauder plus d’un et quel plan de transition entre le début de la construction du nouveau chantier naval et sa finalisation. Sachant qu’un tel projet devra prendre au moins cinq ans pour sa réalisation, il est aujourd’hui impératif pour le Maroc de garder son infrastructure de réparation navale actuelle en attendant la finalisation de la nouvelle.
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