Un entraînement bilatéral franco-marocain dans les domaines de l’action de l’État en mer s’est déroulé à Brest les 30 et 31 octobre 2013. Cet entraînement était organisé par le centre d’expertises pratiques de lutte antipollution (CEPPOL) de la Marine nationale. Il s’agissait de présenter l’équipe de gestion de crise (EGC) en action, à travers ses différentes fonctions lors d’un événement maritime majeur.
En amont de l’exercice, les autorités marocaines, ainsi que l’équipage du navire marocain OPV 64 Rais Maanninou, ont découvert les différents services engagés lors de l’exercice.
Le 30 octobre, en baie de Douarnenez, a été consacré à l’assistance d’un navire en difficulté et le 31, en baie de Camaret, à la lutte antipollution. Le scénario réaliste débute par la collision de deux navires : le roulier MN Pélican joué par le Rais Maanninou et le vraquier virtuel Jesicérani.
Lors de cette collision, le MN Pelican subit d’importants dégâts et un marin est blessé. Après pronostic médical du médecin du bord et avis du Centre de consultation médicale maritime (CCMM) à Toulouse, le blessé est évacué par hélitreuillage.
L’équipe d’évaluation et d’intervention est hélitreuillée par l’hélicoptère Caïman de la Marine nationale afin de transmettre les premiers éléments au préfet maritime de l’Atlantique, directeur des opérations.
Le remorqueur de la Marine nationale Buffle remorque le navire en difficulté vers le port de Brest afin de le mettre à l’abri. Lors de cette opération, une pollution est détectée par la fuite de 270 m3 de gasoil (matérialisée par des balles de riz).
Le plan pollution marine (POLMAR) est déclenché et le centre de traitement de crise de la préfecture maritime Atlantique est armé. Le bâtiment de soutien et d’assistance et de dépollution Argonaute et un avion de la Douane sont mis en œuvre pour évaluer l’étendue de la pollution.
Le confinement et le pompage des nappes d’hydrocarbure est la solution la plus adaptée à ce type de pollution dans la zone. Ces opérations sont effectuées par l’Argonaute, le Buffle et le Rais Mannidou.
Cet entraînement a permis de former les éléments présents de la marine royale marocaine à la gestion d’une crise en mer et à développer une coopération fructueuse par l’échange d’expériences et d’enseignements bilatéraux.
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