Aujourd’hui plus que jamais, les acteurs du secteur du Transport Maritime et du Portuaire du Maroc sont appelés à reprendre l’initiative. Face à la panne actuelle du politique et de la Politique sectorielle, le Navire Maroc semble prendre l’eau de toute part.
Ainsi, à la perte du pavillon national et des emplois qui lui sont associés, s’ajoutent la perte de la compétence maritime en tant que savoir faire et savoir être acquis au prix de plusieurs années d’expériences et d’accumulations.
La démission collective des acteurs publics et privés dans la défense des intérêts de la profession, a amené la semaine dernière les Elèves Officiers de l’Institut Supérieur des Etudes Maritimes (ISEM) à entamer un arrêt des études pour 48 heures.
Ces étudiants, ont préféré dénoncer à leur manière -qui peut être discutable- le manque d’initiatives qui leur permettent d’être de véritables acteurs dans le développement de leur secteur et l’absence totale de leurs ainés de la bataille pour sa sauvegarde se contentant uniquement d’aborder leur profession sous le seul prisme du gagne pain sans réel valeur ajoutée au métier.
Le Maroc qui découvre aujourd’hui sa jeunesse pétillante d’idées, d’initiatives et surtout d’intelligence doit pouvoir se donner les moyens pour en exploiter le meilleur, au service de son développement et celui de ses générations futurs.
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Aujourd’hui plus que jamais, les acteurs du secteur du Transport Maritime et du Portuaire du Maroc sont appelés à reprendre l’initiative. Face à la panne actuelle du politique et de la Politique sectorielle, le Navire Maroc semble prendre l’eau de toute part.