Le Groupe français Naval Group n’aura pas réussi à convaincre les autorités marocaines de la pertinence de son offre pour l’adjudication de la concession du nouveau chantier Naval du port de Casablanca.
En effet, après deux ans de négociations exclusives entre Naval Group et l’Agence Nationale des Ports (ANP) il semblerait que l’offre française n’a pas réussi à convaincre le Royaume, qui nourrit de grandes ambitions en termes d’industrie navale notamment pour s’assurer une autonomie stratégique et pouvoir répondre à ses besoins pour sa flotte militaire et civile.
Le Maroc qui est devenu un acteur majeur en Afrique et en Méditerranée dans l’industrie automobile et aéronautique compte bien dupliquer la même réussite en termes d’industrie navale et ferroviaire.
Plusieurs acteurs internationaux d’Asie et d’Europe veulent se positionner, mais le cahier des charges du Royaume est assez relevé, notamment en termes d’exigences de transfert de technologies, de création d’emplois et de création de valeur ajoutée locale.
L’infrastructure de la nouvelle zone chantier naval du port de Casablanca qui fait l’objet des derniers essais de recette est quant à elle finalisée et peut même entrée en service en attendant de conclure un accord avec un futur concessionnaire.
En tout cas, l’entrée en service même partielle de la nouvelle zone permettrait d’amorcer une nouvelle dynamique à ce secteur qui regorge d’énormes potentialités.
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