Après avoir été occupée pendant plus de trois mois sans aucune activité en 2012 par le navire porte conteneur M/S OUED EDDAHAB de la COMANAV, la cale sèche de la zone chantier naval du port de Casablanca est entrain de revivre à nouveau le même drame.
Le C/F ATLAS de la compagnie IMTC entré pour des réparations durant le mois janvier, occupe toujours la forme de radoub quatre mois plus tard. Les travaux d’entretien et de réparation sur le navire ont été à plusieurs fois interrompues à cause du non paiement des fournisseurs par l’armateur qui fait face à de graves difficultés financières.
Aujourd’hui se sont des centaines d’emplois des différents prestataires de la zone chantier naval du port qui sont forcés au chômage technique faute d’outils de travail. La cale séche représente le seul moyen de mise à sec de navires de commerce dans tout le Royaume.
La zone chantier naval du port de Casablanca qui a connu ses heures de gloire durant les années quatre vingt dix, du temps de l’apogée de la flotte nationale, faisait également dans l’export de services et engrangés d’importantes rentrées de devises pour le Royaume, puisque plusieurs navires libyens, russes ou étrangers venaient y effectuer leurs réparations grâce au savoir faire reconnu de ses entreprise et de leurs ouvriers.
La zone chantier naval et son activité industrielle pourraient être mieux valorisées si une meilleure gestion de son infrastructure était conduite. L’ANP, l’autorité en charge de son exploitation ne dispose malheureusement pour le moment ni des moyens humains, ni matériels pour mener cette entreprise.
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