M. Mohamed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique, a participé à la 4ème édition du Sommet Mondial de l'Hydrogène Vert. Cet événement, organisé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est initié par l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et Énergies Nouvelles (IRESEN), le Cluster Green H2, l’Université Mohammed VI Polytechnique, et l'Agence Marocaine pour l'Énergie Durable (MASEN), sous la supervision du ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable.
Lors de son intervention dans un panel ministériel sous le thème « Renforcer la coopération mondiale pour une énergie durable et une industrie innovante », M. Abdeljalil a souligné que l'hydrogène vert est un élément fondamental pour réussir la transition énergétique dans le secteur des transports.
Le ministre a ajouté que l'hydrogène vert, en tant que source d'énergie propre et durable, joue un rôle crucial dans la décarbonation des moyens de transport, lesquels représentent une part importante des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
M. Abdeljalil a également précisé que l’hydrogène vert est à la base des carburants synthétiques. Il a insisté sur la nécessité d’explorer toutes les possibilités offertes par cette technologie, qui, non seulement réduit la dépendance aux combustibles fossiles, mais permet également de diversifier le mix énergétique national.
Dans ce contexte, il a souligné l'importance de la collaboration entre toutes les parties prenantes afin de répondre aux objectifs ambitieux de la stratégie nationale sur l'hydrogène vert, et d'accélérer l'adoption de ces technologies dans le secteur des transports, essentiel pour la décarbonation de l’économie.
Le ministre a également annoncé l’organisation, en 2025 au Maroc, d’une conférence internationale sur les carburants synthétiques. Cet événement réunira des décideurs, industriels, experts et chercheurs pour discuter des différents types de carburants capables de révolutionner le secteur des transports.
Enfin, M. Abdeljalil a insisté sur la nécessité de créer un cadre politique mondial en soutien à la transition énergétique, en particulier pour les pays en développement. Il a conclu en soulignant que si les technologies liées à l’hydrogène et aux carburants synthétiques restent coûteuses, les pays en développement continueront à utiliser les carburants traditionnels. Il a ainsi appelé à un engagement international fort et à une coopération renforcée entre les pays pour assurer le succès collectif de cette transition énergétique.